Derrida
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TABLE des MATIERES :

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CinéAnalyse : Entre plaisir et discours                     CinéAnalyse : Entre plaisir et discours
Sources (*) : Le cinéloft du Quai               Le cinéloft du Quai
Tjara Omshak - "Art = sexe, sang et mort", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 20 mai 2006

 

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[(CinéAnalyse) : En privilégiant le plaisir, au risque de disloquer tout autre discours]

Autres renvois :
   

Droits de l'homme

   
   
                 
                       

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1960.

- La Dolce Vita (Fellini).

1968.

- Barbarella (Roger Vadim).

1971.

- Les Diables (Ken Russel).

1973.

- American Graffiti (George Lucas).

2008.

- L'idiot (Pierre Léon).

2013.

- Parties intimes (Natalia Merkoulova et Alekseï Tchoupov).

2021.

- Licorice Pizza (Paul Thomas Anderson).

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Il se trouve que, à deux moments dans le cours du 20ème siècle - une première fois vers 1900 avec (entre autres) une série d'oeuvres montrant la jouissance et la volupté, et une seconde fois au début des années 1960 avec (entre autres) le Pop Art, le discours a basculé. Le droit à la jouissance a semblé prévaloir sur toute autre considération, en négligeant le fait qu'il n'était qu'une renonciation à la jouissance. Comme l'explique Lacan, les plus-de-jouirs ont été mis sur le marché. Le droit est tombé sous la dépendance des droits, et les droits sous celle du DDJ. Les arts se sont libérés, laissant la voie libre à la réclame et au cinéma. On a ressenti dès le départ la double nature de perversion et d'harmonie de ce mouvement, dans lequel nous sommes tenus d'organiser nous-mêmes notre propre conditionnement, mais on n'y a pas vraiment résisté. On s'est contenté d'exprimer timidement notre inquiétude. Parfois, c'est follement agréable et d'autres fois, c'est atroce.

Tout est bon pour provoquer le désir.

Il est interdit d'interdire, dit-on, mais l'interdit ne se laisse pas faire, il prend des aspects inattendus, il chante, il danse, il hurle.

Pour entretenir la jouissance, on met en place des dispositifs qui frôlent les limites instituées par le discours. Ainsi l'art qu'on ne goûte plus, mais dont on jouit, et certaines fêtes.

Certaines images exaltent à la fois le droit et le devoir de jouissance. Elles se concentrent dans ce temps de basculement dédoublé, cette sorte de point zéro des temps contemporains, quand le jouir est venu au centre une première fois, autour de 1905, et quand cette venue a reçu un écho amplifié entre 1964 et 1968. Quelques tableaux célèbres en montrent la plénitude. On y entre par la Maison du Jouir que Gauguin a construite aux Marquises en 1901-02, avant de traverser Luxe, calme et volupté (Matisse), Grandes baigneuses (Cézanne), Âge d'or (Derain) et leurs correspondants de la seconde moitié du 20ème siècle. De ces images harmonieuses, chaque fois, quelque chose déborde. Il y a trop de lumiière, trop de couleur, ou trop de mouvement, comme dans le Broadway de Mondrian.

 

 

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Propositions

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Notre époque ne peut imaginer d'autre salut que le plaisir comme bien public (Barbarella, film de Roger Vadim, 1968)

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American Graffiti (Georges Lucas, 1973) - Entre montée du droit au plaisir et épuisement d'un certain humanisme

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La modernité en art est le passage d'un "Il est interdit de faire n'importe quoi, faisons-le", à un "Il est permis de faire n'importe quoi, faisons-le"

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Les pratiques actuelles de jouissance placent le sujet à la limite du discours

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[Autour de 1889-1907, quelques oeuvres anticipent le second temps de la modernité en montrant la plénitude d'une jouissance suspendue, irréelle, proche du basculement]

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Les oeuvres modernes sont les traces d'une épreuve : un indicible suspend le discours de la continuité du plaisir

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Les oeuvres surgissent dans l'écart d'une économie du plaisir (dicible) et d'une jouissance (indicible)

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Il faut que le droit au plaisir soit visible

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L'Olympia, d'Edouard Manet (1863), Vénus séductrice, est aussi la plus discordante

 


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