(Yado) : Ce siècle était déjà fini depuis longtemps, mais on n'arrivait pas à s'en débarrasser. Les problèmes s'accumulaient. Ceux de la terre, ceux des cieux, ceux des corps et aussi ceux des esprits - dont on avait fini par s'apercevoir qu'ils venaient en plus des corps, sans rupture avec eux. Les religions ne servaient plus qu'à la politique, et le dieu Yado régnait encore sur le monde laïc. C'était un dieu inconnu, ignoré, négligé, désoeuvré, auquel personne ne songeait à rendre un culte - un dieu inexistant, un simple acronyme que Jorge avait inventé un jour d'ennui, sans imaginer qu'avec Colette, Shutong et quelques autres, il pourrait présider aussi à une autre mise en oeuvre, celle du Cercle, son "oeuvrement" - si l'on peut appeler ainsi l'interruption, l'arrêt du désoeuvrement.

- Ouzza : Les Orloviens, trop occupés à donner à la parole et à l'écriture leur juste place, ne s'étaient pas rendu compte de ce qu'ils faisaient, inventer un Dieu nouveau, Yado, idole des droits.

--------------

Propositions

--------------