Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la raison                     Derrida, la raison
Sources (*) : Derrida, le mal radical               Derrida, le mal radical
Jacques Derrida - "Voyous - deux essais sur la raison", Ed : Galilée, 2003, p196

 

Procession Corpus Christi (Amedeo de Souza Cardoso, 1913) -

Derrida, retrait, effacement

Quand des forces en mal de souveraineté font trembler la terre humaine, alors on peut désirer suspendre le lien qui unit la raison, la pulsion de souveraineté et l'inconditionnel

Derrida, retrait, effacement
   
   
   
Derrida, le pouvoir, le souverain Derrida, le pouvoir, le souverain
Derrida, notre époque               Derrida, notre époque  
Et il faut préférer l'incalculable, l'anéconomique                     Et il faut préférer l'incalculable, l'anéconomique    

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Nous sommes les héritiers du logos, d'une raison calculatrice dont Jacques Derrida explique qu'elle est à la fois souveraine et inconditionnelle, deux exigences indissociables, que ce soit sous l'angle politique (la raison du plus fort, celle du prince), ou sous l'angle de la connaissance (le lien indissoluble entre vérité et inconditionnalité). Mais qu'arrive-t-il aujourd'hui, sous la domination du logos? "La terre humaine traverse la terreur, les craintes et le tremblement d'un séisme dont toutes les secousses sont en quelque sorte surdéterminées et surnommées par des forces en mal de souveraineté - de souveraineté en général mais plus visiblement, plus lisiblement, de souveraineté état-nationale indivisible" (Voyous, p196). La raison et son corrélat, la souveraineté (du seigneur, du père, de l'époux, de l'Etat ou du capital), ne conduisent pas au rassemblement, au recueillement, mais au triomphe de la pulsion de pouvoir que Derrida nomme ici la compulsion ou pulsion de souveraineté (p197). C'est cette pulsion, élargie à la puissance de l'Etat nation, qu'il dénonce comme indivisible. Ce qui arrive aujourd'hui, "dans la lumière du jour d'aujourd'hui", c'est que nous sommes en mal de souveraineté. Cette souveraineté que la raison exige, c'est ce qui nous fait plonger dans l'abyme du sans support, le fond sans fond d'une nouvelle violence (p214). La souveraineté nous fait mal, radicalement mal.

 

 

Dans cette situation, Jacques Derrida se demande ce qui est possible aujourd'hui. Il avance une hypothèse, une autre postulation - de l'ordre de la demande, du désir, plutôt que de l'axiome ou du principe. Et si, en déconstruisant le souverain, on pouvait laisser venir un autre devenir de la raison, dans lequel l'inconditionnalité ne serait plus liée à la souveraineté? Et si l'on pouvait dissocier l'auto-position de souveraineté, cette ipséité, d'une autre exigence d'inconditionnalité, celle de la raison déconstructrice? Au nom de cette inconditionnalité-là, il faudrait déconstruire la souveraineté, proposer une autre pensée du possible, une autre modalité du "Je peux" qui dise "Viens" à un devenir événementiel des rationalités, en s'adressant à cette "autre" raison à venir qui déborde la raison calculante, sans prétendre la voir venir ni la calculer. Cela suppose une autre inconditionnalité, plus fragile, plus vulnérable, que peut-être il faudrait nommer d'un autre nom.

 


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