Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Un retrait inouï à mettre en œuvre                     Un retrait inouï à mettre en œuvre
Sources (*) : Derrida, la tour de Babel               Derrida, la tour de Babel
Pierre Delain - "J.D. : un héritage à venir", Ed : Guilgal, 2018, Page créée le 24 janvier 2016 Derrida, la traduction

[La tâche qui nous incombe aujourd'hui, c'est de mettre en oeuvre le retrait inouï qui exige, inconditionnellement, d'être traduit]

Derrida, la traduction
   
   
   
Essai : un singulier marrane Essai : un singulier marrane
                 
                       

Il est, dans cette proposition, question d'une tâche. Laquelle ? Disons : Je me déconstruis. Je me déconstruis est une phrase indissociablement constative et performative, indissociablement descriptive et prescriptive. Je ne choisis pas. Il faut que je me déconstruise, c'est une exigence à laquelle je ne peux pas me soustraire, bien que cette exigence elle-même puisse être lue comme une soustraction, un retrait. Tout se passe comme si j'obéissais à un ordre. Ce serait par exemple le Dieu de Babel qui me dirait : tu ne peux pas te construire en une langue unique, il en faut plusieurs, plusieurs idiomes. Il ne dit pas ça calmement, il est en colère, il me reproche d'avoir voulu me transformer en tour. Alors il proteste, il crie, il est si puissant que la construction de cette tour doit s'arrêter (au minimum) ou même qu'elle doit s'effondrer (au maximum). Je reste entre les deux, entre l'arrêt et l'effondrement. Ce qui me fascine dans cette injonction, c'est qu'elle provient d'un lieu qui lui-même se retire, se déconstruit. Il ne m'oblige pas à faire une chose qu'il ne ferait pas lui-même ; c'est à sa ressemblance, à son image que je me déconstruis. Je suis impuissant à critiquer ce lieu. Babel est un événement unique qui a lieu encore aujourd'hui. Il fonctionne pour moi comme un texte sacré, un modèle, mais un modèle qui n'aurait pas d'existence effective, qui n'existerait pas sans la traduction que j'en propose, qui ne survivrait pas si je ne me donnais pas pour tâche, aujourd'hui, de le préserver. Je suscite par ma traduction ce modèle qui me dit simultanément qu'il est intraduisible et que pourtant il est déjà traduit dans ce que je pourrais nommer ma culture, la culture contemporaine par rapport à laquelle je prends mes distances en disant que, ici maintenant, je me déconstruis.

 

 

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Propositions

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Dans le texte de la Genèse, le statut et l'événement de Babel, comme texte sacré, est unique

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L'événement du texte sacré, c'est qu'en commandant une traduction sans laquelle il ne serait rien, il se fait acte de langage, modèle et limite de toute écriture

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Pour le mettre en oeuvre, Jacques Derrida traduit le "Babel" de Dieu en "Je me déconstruis"

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[Il faut, aujourd'hui, préserver un lieu d'aporie, babélien, possible et impossible, pour que se traduisent les langues et les cultures]

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[(CinéAnalyse) : En s'efforçant de traduire, y compris l'intraduisible]

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