Derrida
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Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, Freud, la psychanalyse                     Derrida, Freud, la psychanalyse
Sources (*) : Le tout autre du principe de plaisir               Le tout autre du principe de plaisir
Jacques Derrida - "La carte postale, de Socrate à Freud et au-delà", Ed : Flammarion, 1980, p303

 

Esquisse pour Deluge II (Kandinsky, 1912) -

Derrida, le tout - autre

Dans la spéculation freudienne sur le principe de plaisir, la possibilité du tout-autre est d'avance inscrite à même ce principe, en tant qu'ininscriptible

Derrida, le tout - autre
   
   
   
Derrida, plaisir, jouissance Derrida, plaisir, jouissance
               
                       

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Freud commence son grand texte spéculatif, Au-delà du principe de plaisir, par la phrase : "La psychanalyse admet sans réserves que l'évolution des processus psychiques est régie par le principe du plaisir". En général, l'appareil psychique cherche à faire venir un état agréable en réduisant la tension, il cherche à réduire le déplaisir qui naîtrait d'une augmentation de cette tension. C'est le point de vue économique de la métapsychologie. Mais pour se protéger des dangers extérieurs, le principe de plaisir doit céder, au moins provisoirement, la place au principe de réalité. Commentant ce passage, Jacques Derrida remarque que si le principe de plaisir était le seul principe, autarcique et autonome, s'il y avait du plaisir pur, si le principe de plaisir ne faisait que s'envoyer à lui-même spéculairement, circulairement, il se détruirait comme principe en se répétant. Ce serait pour lui une destruction finale, un arrêt de mort. Aucune opposition ne se mettrait en place entre la vie et la mort [ce serait le mal radical]. Pour que ce principe puisse opérer effectivement, il faut un autre, une altérité, une extériorité, que Freud nomme le principe de réalité, et plus loin la pulsion de mort.

Freud ne dit pas cela sous cette forme, il le dit autrement, en spéculant lui-même. Dès le début d'Au-delà du principe de plaisir, il déclare que ce texte n'est rien d'autre qu'une spéculation. Autrement dit : le principe de plaisir ne peut pas s'inscrire comme théorie positive, il ne peut pas être une thèse, c'est une athèse. Derrida interprète cette mise en abyme à partir de ce qu'il nomme la différance. On ne peut pas conceptualiser ce qui arrive au principe de plaisir. Cet inconceptualisable, c'est le tout-autre. Comme postulat, comme axiome, il est déjà dans le texte freudien. Il y est déjà inscrit, déjà à l'oeuvre, mais en silence, en tant qu'ininscriptible - comme les pulsions de mort.

 

 

Dans le vocabulaire derridien, le mouvement de cette structure entre ces trois principes [plaisir, réalité, mort] prend le nom de graphime de la différance ou structure différancielle (non inscriptible). Déjà, chez Freud (selon Derrida), c'est la différance qui marche, qui opère. C'est pourquoi il donne au second chapitre de son texte Spéculer - sur "Freud" le titre : Un deux trois - la spéculation sans terme.

 


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