Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Surréalisme, espacement                     Surréalisme, espacement
Sources (*) : La photo fait prévaloir l'indice               La photo fait prévaloir l'indice
Rosalind Krauss - "Le photographique, Pour une théorie des écarts", Ed : Macula, 1990, p122

 

Monument a Sade (M. Ray, 1933) -

La photographie, simulacre

Le surréalisme s'est intéressé à la photographie car elle s'ajoute au réel - comme représentation, signe ou écriture paradoxale

La photographie, simulacre
   
   
   
                 
                       

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Par comparaison avec l'appareil photographique, l'oeil humain est déficient. Il est peu précis, sa mémoire est restreinte et permet peu d'associations. L'appareil photographique accroît ses capacités. Il agit comme une prothèse plus efficace, mais qui se place entre l'observateur et le monde. Toutefois l'assistant peut évincer l'observateur et devenir usurpateur. Son pouvoir supérieur de discernement et de sélection est aussi une forme de contrôle et d'autorité. Voici qu'un élément supplémentaire s'ajoute au réel : l'écriture.

D'une part, la photographie est une écriture directe de la lumière. C'est son caractère indiciel. Mais d'autre part l'idée d'un rapport direct de la photographie au réel n'est qu'un fantasme. Une photo doit être construite, cadrée, légendée pour être intelligible. On ne peut la lire que si une interprétation, un titre ou une explication additionnels (le parergon de Jacques Derrida) la rendent lisibles. Le lien privilégié qui existe entre le surréalisme et la photographie repose sur cette logique du supplément (p104), les tensions et les espacements qu'elle rend possible.

Breton affirme dans Le Surréalisme et la peinture la suprématie absolue de la vision. L'oeil existe à l'état sauvage, dit-il. La vision n'est pas préméditée, réfléchie ou contaminée par la raison, elle est immédiate et transparente. L'automatisme psychique suppose un état de demi-rêve qui passe par les images. Mais pour éviter de tomber dans les facilités du trompe-l'oeil ou de l'illusion (que le surréalisme considère comme une sorte de fraude), cet automatisme, tel qu'on le trouve par exemple chez André Masson, doit être aussi une écriture.

 

 

Les fesses et les cuisses sont éclairées pour donner l'impression que la structure du corps s'efface dans les marges - à moins qu'elle ne se confonde avec la matière blanche de la page. Une croix inversée contre cette menace en encadrant cette partie charnelle. Pour garantir l'épaisseur du corps, il faut en tracer les limites. Mais du coup, le signe de croix prend la valeur d'une image phallique.

 


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