Derrida
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                            NIVEAUX DE SENS :

DERRIDEX

Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, acquiescement, le "oui"                     Derrida, acquiescement, le "oui"
Sources (*) : Derrida, auto - affection               Derrida, auto - affection
Jacques Derrida - "Ulysse gramophone, Deux mots pour Joyce", Ed : Galilée, 1987, p128

 

Oui oui (Georges Dabouy, 2010) -

Derrida, l'autre

"Oui oui"; tout discours est entre deux "oui", celui qui s'adresse à l'autre pour lui demander de dire oui, et le oui d'un autre, déjà impliqué dans le premier "oui"

Derrida, l'autre
   
   
   
Derrida, l'adresse Derrida, l'adresse
L'oeuvre, et le paradoxe du "oui"               L'oeuvre, et le paradoxe du "oui"  
                       

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Pour distinguer entre le premier "oui" (le oui originel) et le second (oui oui), Derrida prend l'exemple de la signature. Signer, c'est dire "Ceci est mon nom", c'est témoigner de ce nom, c'est en attester. Mais c'est aussi promettre que je pourrai en attester encore. Cette promesse est le "oui oui", la mémoire du "oui" qui conditionne tout engagement (p95). Il n'y a pas qu'un seul acte performatif, il y en a deux.

1. Avant de dire "Je", il faut reconnaître qu'il y a de l'autre. C'est la fonction du oui primaire, ce oui indéterminé, presque continu, coextensif à tout énoncé, dont le "je" est dérivé. Ce "oui" apparaît - comme le temps - par anachronie ou auto-affection. S'il y a de l'autre, il y a du oui qui n'a pas été produit par moi. Une demande antérieure au moi, irréductible au même, a déjà dit oui, et mon oui est une réponse à cette demande.

2. Dès que je m'adresse à l'autre, je lui dis oui. Le "je" commence par cela : lui demander de dire oui. C'est un "oui oui", un oui redoublé. Il n'y a pas de monologue. Tout discours, même un soliloque [par exemple celui de Molly à la fin de l'Ulysse de Joyce], s'adresse à l'autre. Tout discours est pris entre deux oui. Une répétition se déploie, apparemment narcissique - mais elle manifeste que, dans le cogito, il y a de l'heteros. Dans le nombrilique, il y a un appel à l'autre. Le oui de l'autre vient d'ailleurs. Il ouvre. Dire oui, c'est acquiescer à la venue d'un autre oui, d'un oui tout autre, qui ouvre la position du "je".

 

 

 


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