Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la mémoire                     Derrida, la mémoire
Sources (*) : Derrida, la garde               Derrida, la garde
Jacques Derrida - "Mémoires pour Paul de Man", Ed : Galilée, 1988, p62

 

Lecture defendue (Rene Ma gritte, 1936) -

Derrida, le nom

On ne peut séparer le nom et la mémoire, car le nom est toujours "en mémoire de", il survit d'avance à ce dont il garde la mémoire

Derrida, le nom
   
   
   
Derrida, la vie, la survie Derrida, la vie, la survie
               
                       

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Il y a une magie du nom propre. Si je prononce le nom d'un mort, par exemple Paul de Man, je pense à lui, je l'appelle, je l'invoque, je désigne à travers ce nom une pensée qui dépasse la simple mémoire. C'est une expérience de désir, une hallucination, une énigme difficile à déchiffrer, qui joue de la structure même du langage, et qu'on ne peut réduire au pouvoir de rappeler des images ou des signes du passé.

Dès le vivant du mort, le nom commence à se passer de lui. Il survit en l'absence de son porteur. Chaque fois qu'il est prononcé, il porte sa mort. D'avance, il est "en mémoire de". C'est un monument, une épitaphe, un tombeau.

Le nom assure la garde de quelque chose. De quoi? Toute l'équivoque de la mémoire, c'est que le nom désigne autre chose que la chose nommée. Même quand le porteur du nom ne peut plus répondre, il ne se réduit pas à ce que je désigne par le nom. Il résiste. Le nom est contaminé par une extériorité indisponible.

Pour apprendre par coeur, il vaut mieux réciter les mots sans se référer à leur sens. La mémoire est, selon Paul de Man, une faculté mécanique. Tout ce que nous nous rappelons par coeur, tout ce qui lie la mémoire à la pensée, c'est du nom. La remémoration implique un effacement du "je", une ellipse de l'intériorité. Elle se dissocie de la présence du présent pour se projeter vers l'avenir.

 

 

Ce que désigne le doigt est énigmatique. Ce peut être le porteur du nom, sa présence ou sa voix.

 


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