Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, le rien, khôra                     Derrida, le rien, khôra
Sources (*) : Derrida, le lieu, avoir lieu               Derrida, le lieu, avoir lieu
Jacques Derrida - "Khôra", Ed : Galilée, 1993, p63

 

La khora d'eau (Nikita Bavel, 2012) -

Derrida, retrait, effacement

En se retirant, Socrate s'institue comme réceptacle, il se met à la place de khôra, la place même, la place irremplaçable de ceux qui n'ont pas de lieu et répondent à son nom

Derrida, retrait, effacement
   
   
   
Un triple essai sur le nom Un triple essai sur le nom
               
                       

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Comment parler d'un lieu (Khôra) insituable car il ne peut s'articuler dans aucune des oppositions admises par le discours (sensible/intelligible, être/néant, logos/mythos, etc...)? Platon utilise un procédé qu'on pourrait dire rhétorique : il parle d'autre chose, par exemple des gardiens de la Cité qui n'ont rien en propre ou des enfants séparés de leurs père et mère (expropriés) (p50). Il se situe lui-même comme un peintre, un poète, un imitateur ou un sophiste, il se range parmi ceux qui errent de lieu en lieu, sans domicile propre. Il s'adresse à ceux qui sont du côté de la philosophie ou de la politique (du logos) à partir d'un non-lieu. Ce sont les simulateurs, ceux qui s'excluent de la société, qui peuvent rendre la parole à ceux qui y appartiennent. Il faut partir d'un lieu sans place, d'un réceptacle indéterminé (Khôra) pour que la vérité puisse prendre place en elle. Socrate s'efface, il efface en lui tous les types, tous les genres, pour assigner leur place à ses interlocuteurs. Il s'institue lui-même en réceptacle de tout ce qui va désormais s'inscrire. Il accueille le discours pour le rendre. Il n'occupe pas la place de Khôra, mais il se retire, il s'efface, il efface en lui tous les types et tous les genres (p60). En s'effaçant, il s'institue comme réceptacle de tout ce qui va s'inscrire. Il se met à la place de khôra, en celieu, il répond à son nom. "Le jeu des noms propres devient plus abyssal que jamais : qu'est-ce que le lieu? A quoi et à qui donne-t-il lieu? Qu'est-ce qui a lieu sous ces noms? Qui es-tu, Khôra?" (Derrida, Khôra, p63).

En grec, selon Derrida, "khôra "veut dire" : place occupée par quelqu'un, pays, lieu habité, siège marqué, rang, poste, position assignée, territoire ou région" (p58). Mais dans son texte, son discours, Platon "affecte de procéder depuis l'errance". Depuis cet espace d'exclusion, il parle de khôra comme une place mobile, non marquée, un lieu d'errance. Il en parle en tant qu'imitateur, poète, sophiste ou philosophe (pas comme citoyen d'un lieu déterminé). Ce qui arrive dans son discours, c'est que khôra devient un lieu sans lieu,

 

 

Il n'y a pas de substitut possible à cette place, pas de tenant-lieu, pas de suppléant [pas même la mère]. Elle est le lieu, et aussi le non-lieu car non localisable, non substituable. Ce n'est pas un centre ni un signifié (au sens de la métaphysique), c'est une place (vide).

 


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