Derrida
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Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Il faut à l'oeuvre un sacrifice, un retrait                     Il faut à l'oeuvre un sacrifice, un retrait
Sources (*) : Derrida, l'art, l'oeuvre               Derrida, l'art, l'oeuvre
Jacques Derrida - "Le cinéma et ses fantômes (interview dans les Cahiers du cinéma, avril 2001)", Ed : Cahiers du Cinéma, 2001, p83

 

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Derrida, le cinéma

En se faisant, une oeuvre s'endeuille elle-même : il faut jeter, sacrifier, exclure

Derrida, le cinéma
   
   
   
Derrida, le deuil Derrida, le deuil
Derrida, le sacrifice               Derrida, le sacrifice  
CinéAnalyse : en jouant du sacrifice                     CinéAnalyse : en jouant du sacrifice    

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Tout film est soumis à de dures contraintes commerciales, médiatiques, financières. Il doit tenir compte de la loi filmique qui implique une soumission à l'autorité du discours. Une loi de ce type (acceptation de certaines règles d'écriture, de typographie etc.) existe aussi pour les textes et les livres, mais elle est moins dure, moins rigide. Il faut éliminer, supprimer, exclure, pour respecter la loi. Derrida parle de deuil ou de sacrifice. Pour faire une oeuvre, il faut toujours sacrifier ou faire son deuil de certains éléments (mots, images, souvenirs, etc.). Au cinéma, cela peut se traduire par des interruptions, des ellipses, des coupures, un cadrage, etc. Toute image porte des mots invisibles qu'elle ne montre pas. Elle garde un secret, elle exclut une part d'elle-même.

Cette thématique peut être généralisée : toute oeuvre fait le deuil d'une partie oubliée ou omise de ce qu'elle est, pour montrer autre chose. Elle est porteuse d'une culpabilité et d'une dette. Pour réaliser un film, pour écrire un texte, pour produire une oeuvre, l'oeuvre doit renoncer à une part d'elle-même, s'endeuiller.

A la limite, toute oeuvre est un événement apocalyptique. Elle ruine ce qu'elle met en ordre, elle implore la résurrection de ce qu'elle ruine.

 

 

 

Dans le film cité, D'ailleurs Derrida, de Safaa Fathy (dont il donnera un commentaire (avec la réalisatrice) intitulé Tourner les mots), en jouant son propre rôle, Derrida, lui aussi, exclut ou sacrifie une part de lui-même. Ce film, dit-il, est une composition, une projection de texte. C'est aussi un travail de déconstruction, qu'on peut comparer avec :

- un montage cinématographique [qui conserve certaines scènes, mais en élimine d'autres],

- l'action d'un dessinateur, qui doit substituer à un modèle (ou ce qui en tient lieu) un dessin. Dessiner, c'est sacrifier ce qui est représenté, en faire le deuil, l'oublier définitivement, pour le remplacer par une autre figure. Derrida montre dans Mémoires d'aveugle que la structure d'un dessin ou d'une peinture est sacrificielle.

 


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