Jean-Jacques Rousseau condamne l'écriture qui est selon lui un supplément nocif à la parole vive ou à la voix, c'est-à-dire à la pure présence du sujet ou du peuple. Mais l'écriture phonètique, qui représente les langues, conserve un rapport au sujet parlant. Elle n'est pas le mal absolu.

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Avec l'écriture algébrique, le signifiant devient complètement autonome. Il rompt avec tout représenté, toute origine vivante. Il n'y a aucun présent avant lui, il n'est précédé que par lui-même. En tant que supplément, il est toujours le supplément d'un supplément. Cette lettre qu'on ne peut regarder que silencieusement est mortelle, elle tue.

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A la source de la science, pour que la lettre se mette en mouvement, il faut qu'elle soit structurée par le gramme.