Georges Didi-Huberman oppose :

- le visible , qui est la structure symbolique courante (ce que nous voyons).

- le visuel. Le regard porté sur l'image d'art déplace le visible. C'est un événément plutôt qu'un objet, un phénomène plus virtuel que clairement articulé. Il se manifeste par une césure, une brèche, à laquelle le sujet répond selon sa propre histoire (il est possible qu'en tant qu'institution, l'église chrétienne y ait répondu par l'incarnation). C'est aussi un noeud de rencontres, une prolifération de sens qu'on peut appeler symptôme.

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La terminologie de Didi-Huberman diffère de celles de Régis Debray ou Serge Daney. Pour lui, le "visuel" est ce qui, dans le champ de la vision, est irréductible à la norme, tandis que les deux autres auteurs utilisent le même mot pour désigner le lisible (par opposition à la figuration).