Derrida
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Derrida / Didi - Huberman                     Derrida / Didi - Huberman
Sources (*) : Georges Didi - Huberman               Georges Didi - Huberman
Pierre Delain - "Croisements", Ed : Guilgal, 2004-2017, Commencé le 22 juillet 2007

 

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[Entre Georges Didi-Huberman et Jacques Derrida]

   
   
   
                 
                       

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Jacques Derrida et Georges Didi-Huberman se sont peu cités mutuellement. Il est vrai que la différence d'âge n'est pas négligeable (23 ans), et qu'en 2004, à la mort de Derrida, l'ouvrage de Georges Didi-Huberman qui offre le plus d'analogies avec les thèmes derridiens, L'image survivante, Histoire de l'art et temps des fantômes selon Aby Warburg - où il est question de déconstruction et de spectralité - n'était paru que depuis deux ans. En outre Derrida a généralement montré peu d'intérêt pour l'histoire de l'art, et apparemment aucun pour la personnalité et l'oeuvre d'Aby Warburg. C'est plutôt dans l'autre sens qu'on peut s'interroger. Le lecteur de Didi-Huberman, s'il est averti de la pensée derridienne, ne peut que constater les convergences dont on a établi ci-après une liste (alphabétique). Et pourtant, dans l'impressionnant Index bibliographique de L'image survivante (pages 517 à 582), on trouve Deleuze, Lacan et Lacoue-Labarthe, sans parler de Nietzsche, mais pas une seule mention de JD. En outre, quand Didi-Huberman cite Derrida, comme dans La survivance des Lucioles, c'est sur un mode dépréciatif et hostile.

- Anachronie. Pour JD, notre époque est disjointe, désarticulée, hors de ses gonds; pour GDH, toute image est porteuse d'une anachronie constituve, c'est un montage de temps hétérogènes.

- Beauté. C'est un non-savoir irréductible selon JD, un non-savoir qui nous éblouit pour GDH.

- Contamination, infection. Pour GDH, l'image est infectée d'altérité; pour JD, c'est la parole qui est infectée d'écriture.

- Déconstruction. On pourrait dire que toute l'oeuvre de GDH est dirigée vers la déconstruction de l'histoire de l'art; tandis que c'est l'art lui-même qui, chez JD, est déconstruit.

- Différance. Qu'est-ce que cette tension, cette dialectique à l'arrêt qui opère, selon GDH, dans les images, si ce n'est la différance?

- Montage. JD compare sa propre écriture à un montage déconstructif.

- Oeuvre. Quand la différance ne s'arrête pas selon JD, quand la figurabilité devient mystérieuse selon GDH. Pour eux deux, il faut de l'hétérogène, de l'extériorité, de l'autre.

- Spectre, fantôme. Les développements spectraux qu'on trouve de JD, par exemple dans Spectres de Marx ou Echographies de la télévision pourraient s'appliquer très exactement à la sorte d'amnésie dont Aby Warburg a fait l'objet.

 

 

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Propositions

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Georges Didi-Huberman, qui affirme s'écarter de toute eschatologie, se donne pour tâche de sauver ce qui survit de la promesse : les "lucioles"

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Toute image ressemblante est contaminée par l'altérité

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Un non-savoir nous éblouit chaque fois que nous posons notre regard sur une image de l'art

 


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