Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
Un "événemant" - qui agit encore                     Un "événemant" - qui agit encore
Sources (*) : L'espace de dissémination               L'espace de dissémination
Jim Valkama - "Le moderne et son autre", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 18 janvier 2006

 

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Basculements dans l'art

[J'entends par "événemant" la déchirure ou déhiscence contemporaine, qui continue à nous bouleverser]

Basculements dans l'art
   
   
   
Logocentrisme ou dissémination Logocentrisme ou dissémination
Le Contemporain du Quai               Le Contemporain du Quai    
                       

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Pourquoi ne pas se contenter du mot courant, événement, et proposer ce néologisme barbare, événemant?

- le mot "événement" vient du latin evenire, qui veut dire arriver. Il est construit sur le modèle d'avènement, qui vient du verbe latin avenire (advenir) qui, lui aussi, veut dire arriver. Il y a donc un modèle : signaler - signalement, saisir - saisissement, vêtir - vêtement, congédier - congédiement, égrener - égrènement etc...

- en français, on ne trouve pas de verbe évenir comme il y a advenir. On se rabat donc sur le verbe venir : convenir, survenir, revenir, etc... Mais en général aucun nom de même type n'est associé à ces verbes : il n'y a pas de convénement (mais une convenance), ni de survénement (mais une survenue), ni de revénement (mais un retour), etc...

- à partir du verbe venir tout seul, il n'est pas facile de fabriquer des noms. Certes il y a "venue", mais "vènement" n'existe pas. On fabrique alors des noms composés comme à-venir, avec un tiret.

- pour fabriquer le mot dont j'ai besoin, je choisis le modèle qui permet de passer d'un verbe à un adjectif. Exemples : calmant, excitant, bluffant, tuant, fatiguant, etc... Il y a l'idée d'un effet, d'un résultat, et aussi d'une action.

- si je remplace le "e" par "a" dans événement, je redouble l'idée d'action (force productive, positive, génératrice, comme Derrida l'explique pour le mot espacement). Dans cette substitution, la logique grammaticale est incorrecte ou inexistante (pour fabriquer l'adjectif, je ne pars pas d'un verbe, comme il le faudrait, mais d'un nom). Cela revient à dire que le mot "événemant" est à la fois un nom commun, "un événemant", et un adjectif "ce qui s'est passé est événémant" dans le sens où ça favorise la venue du faire-venir, de l'advenir, de l'autre événement, du nouvel événement.

Mais il y a plus. L'événemant au sens où je l'entends est un événement historique, datable, dont le coeur se situe dans une zone temporelle à la charnière du 19ème et du 20ème siècle, une sorte de big bang se propageant vers le passé et vers le futur. L'événemant événemantise toujours. Il est toujours actif, dynamique, il dissémine, il produit des répliques et des répliques de répliques, et chacun de ces événements est inattendu, imprévisible. Il prend place dans une durée qui lui est propre, qui n'est pas une simple série temporelle. Il coexiste à sa façon avec son avant et son après :

- ce qui l'a précédé (par exemple la découverte de la photographie) n'est pas achevé, a encore un avenir;

- ce qui vient après était déjà actif depuis aussi longtemps qu'on peut en rechercher la trace.

Pourtant, j'insiste, l'événemant est historique. Il est resté longtemps invisible et indicible. Dans l'espace de l'écriture, on peut l'appeler Mallarmé. Resté longtemps impensé, il est traqué depuis Freud et Nietzsche par des foules de penseurs, de poètes et de plasticiens qui le nomment des noms les plus divers.

 

 

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Propositions

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Un même événement a rendu possibles (entre autres) : la psychanalyse, l'art abstrait, la guerre de 14, Dada et plus tard la Shoah

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La découverte de la photographie a été vécue comme un événement extraordinaire : au carrefour de la science et du spiritisme, le visible laissait une trace

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Le Contemporain a commencé en 1905, par la croyance en un âge d'or

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[Entre 1890 et 1910, un tournant dans l'art révèle une transformation radicale, qui était en germe depuis les origines de la modernité]

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Entre 1905 et 1955, un effondrement sur elle-même de la pensée européenne a bouleversé radicalement les pratiques de l'art

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L'événement mallarméen décrit la structure même du texte : son contenu n'est autre que l'espace de l'écriture

 


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