C'est un événement dans l'être, dans la pensée, dans l'humain (événement anthropologique), mais aussi un événement dans l'histoire, dont une des premières manifestations a été l'invention de la photographie.

Un certain régime de la représentation s'effondre : on peut appeler cela clôture de la métaphysique. Après, commence l'ère de la déconstruction; et aussi, paradoxalement, une nouvelle ère de la voix.

Cet événement est resté impensé, tout autant que la Shoah.

Il y a quelque chose comme un changement d'époque. Les jointures étant toujours fragiles, l'époque qui suit est encore indéterminée, elle n'a pas de nom (pour ce qui me concerne je l'appelle Ctp, abrégé de Contemporain, mais c'est un pis-aller). L'époque qui précède peut être appelée modernité. Tout cela n'est pas sans rapport avec le post-moderne, mais les concepts ne se recouvrent pas.

Plus d'un siècle après l'événement, on y est encore, c'est-à-dire qu'on est encore dans la jointure.

Cet événement, j'ai choisi de l'appeler : événemant. Ce n'est pas une faute d'orthographe; c'est pour désigner la dimension active, dynamique de l'événement.