Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la circoncision                     Derrida, la circoncision
Derrida, sur sa vie               Derrida, sur sa vie
Hélène Cixous - "in Lectures de la différence sexuelle", Ed : des Femmes, 1994, pp37-38 "Contes de la différence sexuelle"

 

Brith Mila -

Derrida, judaïsme, judéités

L'oeuvre de Jacques Derrida, entreprise autobiographique la plus périlleuse, courageuse et folle de ce temps, peut se lire : "Voici le circoncis"

Derrida, judaïsme, judéités
   
   
   
Derrida, la folie Derrida, la folie
               
                       

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"Voici le circoncis, c'est ce qui est venu à travers tant et tant de textes extraordinaires, tous ces textes, apparemment philosophiques, vraiment philosophiques, philosophiques en vérité, qui en même temps sont pour moi d'abord un immense récit à la fois tâtonnant et trouvant presque, finalement l'entreprise autobiographique ou biographique la plus périlleuse, la plus courageuse, la plus folle, de ces temps, de cette époque. Je ne fais que voir ce qu'il montre et lire ce qu'il écrit : Voici le circoncis, c'est ce qui est venu, avec des cis, avec des si, et ci et circonspection" (Hélène Cixous, Contes de la différence sexuelle, in Lectures de la différence sexuelle, p38).

Si l'on suit Hélène Cixous, tous les textes de Derrida, y compris les plus philosophiques, sont des variantes de cette phrase : Voici le circoncis. Il se raconte, se dépeint, s'affirme, par l'événement de sa circoncision, événement unique comme il est (lui) unique dans sa lignée, fils de mère, père de fils. On l'a circoncis le huitième jour, sans lui demander son avis. Il ne pouvait que laisser faire, et il ne regrette rien. Fragile il était et fragile il est encore. Il a été blessé, saigné, et par qui? Par sa mère [toujours dans ces scènes le père de Jacques Derrida est étrangement absent]. Les fils sont à la merci des mères. Mais Jacques Derrida est un cas spécial. Il est toujours celui qu'il était, ce jour unique, mais il est, en plus, mère [c'est pourquoi il prétend s'être porté lui-même lors de sa circoncision] : homme-mère, homme-enfant, enfant de ses enfants, etc.

Cette membrane en moins, ce prépuce, ce petit bout de peau en forme d'anneau, a été transformé en immense manuscrit. Elle/il vient en plus - au prix d'une blessure qui ne cicatrise jamais. L'infans s'est laissé ouvrir par l'autre, il a laissé agir cette perte qui est le premier cercle de l'alliance. C'est une signature. Il a été signé avant même de savoir écrire.

 

 

Il est l'homme qui a été circoncis, qui est circoncis. Dans sa lignée, il est le dernier des circoncis - et peut-être est-il même le dernier des juifs. Dans son expérience et dans ses textes, c'est d'une importance incalculable. Etant circoncis, il se sent différent - différent malgré lui, différent d'avant, différent de lui-même et différent de tous les autres. Pour une fois ce n'est pas la femme qui porte la différence, c'est le circoncis - mais il ne la porte pas en lui, à l'intérieur, il la porte dehors, écrite et lisible.

 


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