Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, l'amitié                     Derrida, l'amitié
Sources (*) : Derrida, le logos, logocentrisme               Derrida, le logos, logocentrisme
Jacques Derrida - ""Politiques de l'amitié", suivi de "L'oreille de Heidegger"", Ed : Galilée, 1994, p294

 

Freres et soeurs (Leo Lesser Ury, 1883) -

Derrida, le politique

Dans l'horizon du phallogocentrisme politique, le frère occupe une place unique et singulière, celle de l'"ami des hommes", le lieu irremplaçable de toutes les substitutions (khôra)

Derrida, le politique
   
   
   
Derrida, le rien, khôra Derrida, le rien, khôra
               
                       

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Jacques Derrida part de l'analyse de l'amitié morale proposée par Kant. Si l'on réussissait, dit Kant, à trouver un ami suffisamment parfait pour qu'il soit capable de garder un secret, y compris à l'égard d'un autre ami (d'un tiers, d'un ami supplémentaire), alors cet homme serait aussi l'ami des hommes, celui qui aime l'espèce toute entière. Pourquoi? Pourquoi une amitié effective, pragmatique, sensible, esthétique, entre deux hommes devrait-elle aussi impliquer l'humanité en général, la solidarité humaine et humanitaire? Il faut que s'impose entre les amis une représentation de l'égalité. Seul un ami qui a de la considération pour cette idée d'égalité, un ami qui considère cette idée comme juste, seul un tel ami acceptera le sentiment d'obligation, de devoir, exigé par l'amitié parfaite. Une telle amitié suppose l'acceptation d'une dette, et par conséquent l'idée de démocratie universelle, de cosmopolitisme, de paix perpétuelle, etc. Il faut que ces amis soient des frères, qu'ils acceptent une obligation, une loi : ils sont, par serment, liés entre eux. Ce serment est antérieur au parricide [contrairement à ce que dit Freud, qui situe le parricide avant le serment], et leur soumission au père aussi.

La place du frère se présente ici dans son ambiguité : il faut qu'il soit à la fois l'ami unique, le cygne noir - la figure de l'irremplaçable -, et le lieu de l'égalité, celui de tous les remplacements possibles. Cette ambiguité qu'on retrouve dans toute la tradition gréco-occidentale de l'amitié, d'Aristote à Montaigne et Nietzsche, est celle de khôra, ce lieu d'incubation qui peut prendre toutes les formes mais se soustrait aux oppositions.

 

 

Le frère est à la fois le lieu du schème familial dans son idéal de stabilité et celui de la démocratie à-venir, cette promesse indéterminée; le lieu du lien social communautaire et celui de l'amitié.

 


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