Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, le politique                     Derrida, le politique
Sources (*) : Derrida, l'humain               Derrida, l'humain
Jacques Derrida - ""Politiques de l'amitié", suivi de "L'oreille de Heidegger"", Ed : Galilée, 1994, p339

 

Deux hommes au bord de la mer (Caspar David Friedrich, 1817) -

Derrida, le mal radical

Quand on résume l'humanité de l'homme ou l'altérité de l'autre au mot "frère", on veut ignorer d'où ça vient, la portée politique de ce langage obscur

Derrida, le mal radical
   
   
   
               
                       

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Jacques Derrida termine son livre, Politiques de l'amitié, sur un aveu d'inquiétude, dans un paragraphe (lui-même difficile et complexe) qui s'interroge sur l'obscurité du mot "frère". S'il s'agit de ce lien mystique qui fonde l'égalité de droit sur l'égalité de naissance (c'est-à-dire la généalogie), le mot "frère" peut justifier le populisme, l'ethnocentrisme, le nationalismée ou la pire xénophobie. Entre ce mot si valorisé, dont la légitimité ne repose que sur un fantasme, et différentes modalités du mal - voire du mal radical - il y a une relation qui touche à l'essence même du politique, si celle-ci suppose nécessairement, comme l'affirme Carl Schmitt, inimitié ou hostilité. Donc, dit Derrida, qu'est-ce que ça veut dire, "appeler quelqu'un un frère"? Si l'autre, l'humain, est réduit à cela (la supposition d'un lien de naissance, appuyée sur la croyance ou la foi), si l'humanité de l'homme y est réduite, alors c'est au prix de ce que Jacques Derrida appelle l'amitié.

 

 

Que ne veut-on pas dire quand on parle de fraternité? Dans la page précédente (p337), Derrida prend l'exemple de Blanchot qui tient à affirmer sa fraternité à l'égard des Juifs et du judaïsme en des termes ambigus. Ce que nous fait sentir la persécution nazie, dit-il (Blanchot à propos d'Heidegger), c'est que le judaïsme est le "fondement de nos relations avec autrui" - et ce serait pour cela que les Juifs sont nos frères. Qui est ce "nous"? demande Derrida. Et il répond : l'altérité de l'autre est irréductible à un nous. Ou plutôt : cette réduction, ce langage obscur mis en oeuvre jusqu'ici [y compris par Blanchot], cela n'est pas sans rapport avec le terreau du nazisme, "aujourd'hui plus que jamais".

 


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