Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la poésie                     Derrida, la poésie
Sources (*) : Derrida, le performatif               Derrida, le performatif
Jacques Derrida - "Béliers. Le dialogue ininterrompu : entre deux infinis, le poème", Ed : Galilée, 2003, p61

 

Grande voute incandescente (Paul Celan) -

Derrida, date et signature

Le poème se produit en disant sa signature, son secret, son sceau, de façon auto-déictique ou performative

Derrida, date et signature
   
   
   
"Die Welt ist fort", Celan - Derrida 2002 "Die Welt ist fort", Celan - Derrida 2002
L'oeuvre, au - delà du performatif               L'oeuvre, au - delà du performatif  
Porter, par œuvrance, le monde de l'autre                     Porter, par œuvrance, le monde de l'autre    

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Pour déchiffrer le poème de Paul Celan ci-contre, on pourrait chercher dans le corpus celanien, celui des astrologues (l'essaim d'astres noirs) ou la bible (le bélier avec ses cornes), on pourrait suivre différents motifs, celui des étoiles, celui des coeurs figés (la pétrification), celui des circonvolutions des cornes du bélier (le shofar), etc... Mais le chant pourrait être aussi celui du poème lui-même - voire du poème en général.

Je marque au feu cette image, dit le poème. Qui est ce "je"? C'est le poème lui-même, "qui se produit en disant", écrit Jacques Derrida (les italiques sont de lui). En disant "je", le poème s'auto-désigne. Il accomplit l'acte qui le produit et qui fonde en même temps sa poétique. En se produisant, il signe, il scelle son secret. Ce faisant, il ne se clôt pas sur lui-même (au contraire). Il parle de lui-même, mais en appelant l'autre, le tout autre, sans autosuffisance. En se mettant à sa portée, il se confie à la garde de l'autre.

Il y a un signataire du poème (Paul Celan), des contre-signataires (les lecteurs, nous-mêmes), et aussi des signatures dites par le poème. Ce sont : (nominativement) : le "je" [que je marque], le "tu" [Il faut que je te porte], le "il" [Pourquoi ne fonce-t-il pas?], le bélier, et aussi (virtuellement) des protagonistes qui ne sont pas nommées : Abraham, Isaac, Aaron, la descendance promise par Dieu à Abraham après le sacrifice [v. ici l'argumentaire], Dieu, etc.... Ces signataires-là (inventés par Derrida comme ils pourraient l'être par tout autre lecteur) s'entendent (dans le poème), ils s'entendent appeler. Leur acte performatif, c'est de se mettre à la portée de l'autre.

Traduction du poème Grosse, glühende Wöhlbung, de Paul Celan, par Jean-Pierre Lefevbre, publiée en édition bilingue dans le recueil La renverse du souffle (Seuil, 2003).

 

 

La lecture est un processus infini qui s'arrête au seuil du poème, sur ses cryptes. Elle peut ouvrir ou fermer l'une des cryptes, mais l'expérience singulière du poète ne serait accessible que par son témoignage - qui est impossible. Elle reste toute autre.

 


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