Derrida
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CinéAnalyse : Hantise du référent                     CinéAnalyse : Hantise du référent
Sources (*) : Le cinéloft du Quai               Le cinéloft du Quai
Sherman MacCoy - "Défense du factice", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 10 septembre 2012

 

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[(CinéAnalyse) : En répondant à la hantise du référent par tous les artefacts et moyens disponibles]

   
   
   
                 
                       

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2022.

- Blonde (Andrew Dominik).

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1.

Nous sommes entourés par d'innombrables images dont nous pouvons supposer qu'elles traduisent la réalité ou une certaine idée de la réalité. Ce sont toujours des images artificielles : photos, films, vidéos, écrans numériques, graphismes, collages, assemblages, montages et reproductions en tous genres. Que traduisent-elles du monde réel? Nous sommes tellement habitués à ne voir que ces images, à les prendre pour la réalité, que nous ne nous posons même plus la question. Une image se réfère à une autre image, une fiction à une autre fiction, et nous prenons pour acquis que cet univers de restitution est notre monde. Tout cela nous apparaît comme normal, et seuls les spécialistes parlent de crise de la référence.

Dans chaque film, photo, vidéo et tutti quanti, même manipulé, photoshopé ou trafiqué de toutes les façons possibles, même fabriqué de toutes pièces, pixel par pixel, il reste toujours une trace d'une mémoire, d'un événement ou d'un réel quelconque. Tu peux chasser le référent autant que tu voudras, il reviendra toujours. Sans ça, sans notre croyance irréductible en ce qui a été, il n'y aurait tout simplement rien.

Depuis Claude Cahun et le Pop Art, nous sommes devenus des experts dans la fabrication du référent. On peut dire que les systèmes audiovisuels dans leur ensemble, y compris le cinéma, sont une gigantesque usine à le fabriquer - de plus en plus radicale, audacieuse et organisée.

 

2.

Avec la modernité, la perte du référent se généraliserait.

La prise de distance avec le référent est souvent associée à l'émergence de l'art moderne. A partir d'un certain moment, l'art s'est voulu autonome. Pour affirmer l'oeuvre dans sa pureté, il fallait la retrancher du monde, l'éloigner de toute représentation, imitation ou prise de position : l'art pour l'art récusait toute fonction sociale de l'oeuvre, il rejetait tout critère externe, tout discours et toute norme instituée. Clement Greenberg a défini le modernisme comme ce courant où chaque tendance de l'art doit toujours aller jusqu'au bout de ses propres règles. Cette dynamique moderniste était à l'oeuvre dès les débuts de la modernité : on la trouve, par exemple, chez Mallarmé, et c'est elle qui préside à l'émergence des arts abstraits. Mais déjà Greenberg avait repéré des phénomènes pour lui déplorables, comme l'émergence du Pop Art, l'extraordinaire diffusion du "kitsch" (avant même que certains théoriciens comme Frederick Jameson ne célèbrent le postmoderne sur le cadavre du modernisme greenbergien). La culture du simulacre semblait prendre acte de la perte définitive du référent.

Mais cette description ne vaut-elle que pour l'oeuvre moderne? On peut avancer une autre hypothèse : le , ne serait pas spécifiquement lié à la modernité. I

 

 

 

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Propositions

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Une crise a éclaté entre le corps et l'image : la crise de la référence

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Dans ce monde aux multitudes d'écrans, tout se passe comme s'il n'y avait plus pour référent aux images que d'autres images, aux fictions que d'autres fictions

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La révolution de l'image numérique par rapport à la photographie et au cinéma, c'est qu'il n'y a pas nécessairement de référent

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[Le référent revient comme spectre ou effet de réel]

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[L'image d'art atteste d'une mémoire qui la hante]

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[Claude Cahun, androgyne absolue (hors-norme, hors-lois, hors-genre), produit son référent et fabrique le simulacre d'"identité" auquel elle renvoie]

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[Le Pop Art et ses corollaires la Pop Histoire et les Pop Images, prennent acte de la perte du référent]

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L'image de l'hypercinéma est excessive, hyperbolique, dérégulée et autoréférentielle

 


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