Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
La photo numérique n'assure rien                     La photo numérique n'assure rien
Sources (*) : A présent, tout art est photographique               A présent, tout art est photographique
Sherman MacCoy - "Défense du factice", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 19 mars 2007

 

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Le Web entretient la dissémination

La révolution de l'image numérique par rapport à la photographie et au cinéma, c'est qu'il n'y a pas nécessairement de référent

Le Web entretient la dissémination
   
   
   
CinéAnalyse : Hantise du référent CinéAnalyse : Hantise du référent
                 
                       

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- Sherman : Il n'y a plus aujourd'hui de distance entre l'information et la propagande. Les candidats aux élections fournissent directement aux télévisions les images qu'ils veulent montrer, et les distributeurs de films font tout pour remplacer les critiques indépendantes par des extraits calibrés. La question des images n'est pas anodine : c'est celle de la liberté d'expression et de la démocratie elle-même. Or l'émergence de l'image numérique aggrave le phénomène. Alors que la photo ou le cinéma analogique impliquent nécessairement un référent, elle peut s'en passer. Certes, la photo est imprécise, mais elle dépend du réel. D'une part elle est incapable, sans légende, de dire quoique ce soit de précis sur ce réel, mais d'autre part elle ne ment pas. C'est une tension étrange.

- Mervyn : Une photo ne sait rien dire d'autre que : "Je suis une photographie".

- Sherman : Toute utilisation d'une photo est une production de sens. Selon la façon dont on la publie ou on la montre, elle n'est pas lue de la même manière. Elle génère deux producteurs de sens : celui qui la met en scène (du cadrage à la musique d'accompagnement, etc...) et celui qui la regarde. Entre l'émetteur et le récepteur se joue son être.

- Pascual : Il me semble que tu te contredis. D'une part tu dis que la photo numérique n'a pas de référent tandis que la photo traditionnelle en aurait un. Mais tu dis aussi que la photo ne dit rien d'autre que ce qu'on lui fait dire. Où est la différence alors? Quelle est la nature de l'empreinte dont résulte la photo analogique? Quel que soit le discours qui l'accompagne et les manipulations dont elle fait l'objet, on suppose qu'il y a toujours en elle un reste de ce dont elle est tirée. Ce reste n'est pas un réel, c'est un effet de réel. Une photo analogique n'est pas différente d'une photo numérique, d'une peinture ou d'un texte : s'il y a référence, ce ne peut être qu'au nom de la vérité.

 

 

[Quel est le référent de cette photo? © D.R.]

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