Derrida
Scripteur
Mode d'emploi
 
         
           
Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook

TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Régime esthétique de l'art                     Régime esthétique de l'art
Sources (*) : La mimesis nous trompe               La mimesis nous trompe
Jacques Rancière - "Malaise dans l'esthétique", Ed : Galilée, 2004, p16

 

Le pont japonais (Claude Monet, 1922) -

Le représenté s'absente

Le régime esthétique de l'art commence quand prend fin l'ère de la mimesis (régime de la représentation)

Le représenté s'absente
   
   
   
Régimes de l'art Régimes de l'art
                 
                       

Pour l'acquérir, cliquez

sur le livre

 

La mimesis de l'âge classique associait une manière de faire (poiesis), une manière d'être (aisthesis) et une nature humaine législatrice. Ce rapport à trois (production / sensibilité / législation) garantissait l'ordre des Beaux-Arts. L'art n'existait pas comme notion autonome, mais il existait des critères de discrimination, des règles de reconnaissance et d'appréciation qui permettaient de juger si une imitation était acceptable. On pouvait parler d'art, non pas sur la base d'un propre de l'art, mais en fonction d'un partage social.

Avec l'esthétique, le troisième facteur législatif et normatif disparaît. Il n'y a plus de médiation entre le calcul de l'oeuvre (appareil technique) et le pur affect sensible (intériorité). Les oeuvres ont perdu leur fonction d'illustration religieuse ou sociale. N'étant plus classées et jugées selon des hiérarchies, elles se présentent dans leur singularité, leur hétérogénéité, sur la base de leur propre concept, à un public indifférencié.

 

 

A la place du sujet du tableau vient le geste du peintre et la manifestation de la matière picturale. Le tableau se transforme en archive de son propre processus. Entre la faculté active et la faculté réceptrice, la norme d'adéquation a été perdue, et avec elle la nature humaine, celle qui associait la dignité des formes à la dignité des sujets. L'esthétique est la pensée du désordre nouveau : les oeuvres s'offrent au regard de n'importe qui. La nature humaine et la nature sociale cessent de se garantir l'une l'autre.

 


Recherche dans les pages indexées d'Idixa par Google
 
   
 
 

 

 

   
 
     
 
                               
Création : Guilgal

 

 
Idixa

Marque déposée

INPI 07 3 547 007

 

Ranciere
RanciereEsthetique

DD.MAP

ArtMimesis

NE.LNE

ProRepresentation

OT.LLO

RancRegimes

EL.LEL

T.esthétique

Rang = N
Genre = MR - IB