Derrida
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                            NIVEAUX DE SENS :

 
   
Maurice Blanchot                     Maurice Blanchot
             

 

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Page créée le 27 avril 2007.

[A partir de Maurice Blanchot (1907-2003)]

   
   
   
                 
                       

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- Bibliographie de Maurice Blanchot.

 

Blanchot nous intimide. Par sa discrétion, sa pudeur, son refus d'apparaître, il récuse à l'avance toute présentation biographique. Si l'on en croit les formules qu'il a écrites lui-même, Sa vie est entièrement vouée à la littérature et au silence qui lui est propre (exergue du recueil De Kafka à Kafka, p7). Peut-on croire en ces formules, ou doit-on choisir de le lire en mettant à distance la façon dont il se présente (ou ne se présente pas)? On est tenté de lire son texte autrement, de considérer au second degré ses amitiés ou ses inimitiés, on peut préférer le lire à partir de ses sombres engagements de jeunesse ou encore à partir du désastre dont il a fait un concept. C'est finalement cette ambiguité, cette équivocité, qui passionne le plus chez lui.

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[S'il faut écrire, c'est pour laisser travailler, dans le secret des oeuvres, à partir de rien et en vue de rien, une force extraordinaire]

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[Pour Blanchot, le principe de l'oeuvre ne se donne qu'au prix de la disparition du "propre"]

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Tout écrivain qui, par le fait même d'écrire, n'est pas conduit à penser "Je suis la révolution", en réalité n'écrit pas

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D'une force excessive par rapport à elle-même, la pensée chez Blanchot ne pense pas "à-partir-de", mais reconduit au "venir-de-partir" , avant l'éloignement du proche

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Si l'art est chose du passé, ce n'est pas par manque d'oeuvres, c'est parce qu'il n'est plus capable de porter le besoin d'absolu

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"Il faut ressembler à l'art sans ressembler à aucune oeuvre"

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Il faut reconnaître, dans l'activité de l'écrivain, la forme du travail par excellence : une puissance qui transforme l'homme en transformant le monde

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Quand je parle, "je dis : cette femme", je laisse parler la mort en moi : je nie l'existence de ce que je dis et aussi de celui qui le dit, je prononce mon chant funèbre

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La littérature, ce langage fait ambiguité, renvoie à un point d'instabilité ultime, une puissance de métamorphose où elle peut changer de sens ou de signe, sans rien changer

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L'honnêteté de l'écrivain dans la littérature, c'est de reconnaître que la tromperie, la mystification et l'imposture sont inévitables

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L'oeuvre traduit, au bord du néant, cette puissance impersonnelle qui ne laisse ni vivre ni mourir, cette mort sans mort dont l'écrivain ne peut surmonter l'irresponsabilité

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La littérature a pour idéal le moment historique de la Terreur : pour que meure la banalité des hommes vivants, il faut que, dans la liberté absolue, chaque citoyen ait droit à la mort

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La mort qui s'annonce me fait horreur, parce que je la vois telle qu'elle est : non pas mort, mais impossibilité de mourir

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L'exigence de l'oeuvre ne tient pas à l'auteur, mais au secret qu'elle cherche, qui ne se rapporte qu'à elle-même

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Tout art tire son origine d'un défaut exceptionnel; toute oeuvre est la mise en oeuvre d'un défaut d'origine

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Plus que l'oeuvre, ce qui importe est l'expérience de l'oeuvre, le mouvement d'où elle vient

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Structure du "pas" : il faut qu'il s'annule en se franchissant, s'altère en conservant son au-delà, que la marche et la négation se contaminent dans le mouvement de la langue

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Un récit est l'approche d'un événement qui, comme le chant des Sirènes pour Ulysse, est toujours passé, et toujours encore à venir

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Tant qu'il n'est pas dégradé (fermé et usuel), le symbole est une expérience, un changement radical qu'il faut vivre, un saut qu'il faut accomplir

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Un "Viens" chaque fois unique, éternellement répété, se soustrait à l'ordre du langage, il s'affirme sans procéder d'aucune autorité, aucune loi, aucune hiérarchie

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"Viens" se dit au présent; le citer met à l'oeuvre un autre "Viens", un Qui dont le " faire" est irréductible aux verbes usuels : opérer, fonctionner, jouer, ordonner, appeler

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Une parole prophétique commence toujours par répondre, et dans cette réponse s'entend la parole de Dieu, du tout autre, du Dehors

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L'oeuvre proustienne est construite comme une sphère en mouvement, faite d'instants toujours en devenir, qui tournent inlassablement autour d'un point central

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La parole prophétique ne prévoit pas l'avenir, elle fait de l'avenir quelque chose d'impossible qui bouleversera toutes les données sûres de l'existence

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Le livre à venir (Maurice Blanchot, 1959) [LLAV]

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L'amitié (Maurice Blanchot, 1971) [Amitie]

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De Kafka à Kafka (Maurice Blanchot, 1981) [DKAK]

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La Communauté inavouable (Maurice Blanchot, 1983) [CI]

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Demeure, Maurice Blanchot (Jacques Derrida, 1998) [Demeure]

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Bibliographie de Maurice Blanchot (1907-2003)

 


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