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de Jacques Derrida

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Blanchot : Il faut écrire                     Blanchot : Il faut écrire
Sources (*) : CinéAnalyse : À la poursuite d'un Juif errant               CinéAnalyse : À la poursuite d'un Juif errant
Maurice Blanchot - "De Kafka à Kafka", Ed : Folio-Gallimard, 1981, p52 - La littérature et le droit à la mort

 

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La mort qui s'annonce me fait horreur, parce que je la vois telle qu'elle est : non pas mort, mais impossibilité de mourir

   
   
   
               
                       

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Avant d'écrire cette phrase (La littérature et le droit à la mort, dans Kafka après Kafka, p52), Blanchot explique que la littérature, comme la parole, suppose d'une part la négation de l'existence des choses, la mort de l'écrivain, la disparition du monde, et d'autre part leur révélation, leur présence à travers les mots. Elle fait des choses un cadavre, mais ce cadavre, elle le réveille (p43), elle met au jour son obscurité. En supprimant ce qu'elle désigne, elle témoigne de sa mort, mais en donnant un sens à cette mort, elle la rend impossible. "En niant le jour, la littérature reconstruit le jour comme fatalité; en affirmant la nuit, elle trouve la nuit comme l'impossibilité de la nuit. C'est là sa découverte". Avant le jour, il y a déjà du jour. C'est ce jour d'avant que la littérature révèle comme impuissance à MODIF disparaître.

D'un côté, les humains ne peuvent pas parler sans détruire ce dont ils parlent, sans voir la mort derrière eux. Il n'y a d'être pour eux que s'il y a de la mort. Mais d'un autre côté, ils ont peur de la mort, car s'ils meurent, ils perdent et le monde et la mort. Citation : "Tant que je vis, je suis un homme mortel, mais, quand je meurs, cessant d'être un homme, je cesse aussi d'être mortel, je ne suis plus capable de mourir, et la mort qui s'annonce me fait horreur, parce que je la vois telle qu'elle est : non plus mort, mais impossibilité de mourir". Être mortel, c'est être capable de mourir. Perdre cette capacité, c'est perdre la possibilité d'être homme.

Avant d'écrire cette phrase (La littérature et le droit à la mort, dans Kafka après Kafka, p52), Blanchot explique que la littérature, comme la parole, suppose d'une part la négation de l'existence des choses, la mort de l'écrivain, la disparition du monde, et d'autre part leur révélation, leur présence à travers les mots. Elle fait des choses un cadavre, mais ce cadavre, elle le réveille (p43), elle met au jour son obscurité. En supprimant ce qu'elle désigne, elle témoigne de sa mort, mais en donnant un sens à cette mort, elle la rend impossible. "En niant le jour, la littérature reconstruit le jour comme fatalité; en affirmant la nuit, elle trouve la nuit comme l'impossibilité de la nuit. C'est là sa découverte". Avant le jour, il y a déjà du jour. C'est ce jour d'avant que la littérature révèle comme impuissance à disparaître.

 

 

"Pour parler, nous devons voir la mort, la voir derrière nous. Quand nous parlons, nous nous appuyons à un tombeau, et ce vide du tombeau est ce qui fait la vérité du langage, mais en même temps le vide est réalité et la mort se fait être" (Maurice Blanchot, La littérature et le droit à la mort, dans De Kafka à Kafka, p51).

- Ouzza : dans l'Orloeuvre, l'impossibilité de mourir n'est ni un thème, ni un motif. C'est un personnage en chair et en os, auquel on a attribué le nom de Danel Qilen.

 


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