Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, la représentation                     Derrida, la représentation
Sources (*) : Derrida, le supplément               Derrida, le supplément
Pierre Delain - "Les mots de Jacques Derrida", Ed : Guilgal, 2004-2017, Page créée le 13 janvier 2007 Le représenté s'absente

[Derrida, la représentation]

Le représenté s'absente
   
   
   
La pensée derridienne : ce qui s'en restitue La pensée derridienne : ce qui s'en restitue
                 
                       

1. La représentation classique.

La culture et l'histoire de la tradition occidentale, la scène où elle se représente, mais aussi la politique, la religion, la philosophie, l'esthétique, l'architecture, etc., sont imprégnés par cette structure d'essence théologique, où l'on retrouve :

- au commencement : un logos, une volonté de parole.

- un auteur absent, représenté, qui sombre dans un puits silencieux avant de surveiller, rassembler et commander le temps.

- ce qui vient à la place s'inscrit dans un discours transmis par un texte parlé, phonétique ou par ce qui vient illustrer ou remplacer ce texte. C'est ce qui arrive en peinture : chaque tableau restitue à la représentation ce qui s'est détaché définitivement du sujet (l'artiste, l'observateur ou le critique).

- une scène supposée répéter un "présent" qui a déjà été, ailleurs et avant elle.

- des interprètes sensés traduire les mots de l'auteur, s'effacer devant lui.

- un public passif qui fait appel aux œuvres.

 

2. Le supplément.

Pour Jean-Jacques Rousseau, l'écriture est absolument extérieure au langage (elle vient en plus), mais elle est aussi intérieure, par les consonnes ou l'articulation. Elle est mauvaise, c'est une infection, elle efface la parole vive, mais elle est aussi son coeur. Elle est un redoublement mortel, et aussi une représentation qui constitue le présent vivant. D'origine, elle est un supplément (même si l'idée d'un supplément d'origine est irrecevable dans une logique classique). Ce supplément, qui est aussi archi-écriture, est la représentation.

La représentation est un supplément originaire, qui supplée l'origine défaillante sans en être dérivé.

 

 

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Propositions

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La tradition occidentale - art, théâtre, politique, théologie, philosophie - fait prévaloir la structure de la représentation, dominée par la parole d'un auteur-créateur absent

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L'essence même de la présence, si elle doit toujours se répéter dans une autre présence, ouvre originairement la structure de la représentation

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[Pour qu'il y ait représentation, il faut que ce qui est représenté soit absent]

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La représentation est comme une pyramide : sépulture commémorant des images mises en réserve dans un puits silencieux

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La structure de la peinture est "restante" : ce qui y revient n'est ni une vérité, ni une présence dans la représentation, mais une marque

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