Derrida
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                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
Une lumière qui protège l'ombre                     Une lumière qui protège l'ombre
Sources (*) : Autres controverses du Quai               Autres controverses du Quai
Roland Xaintrailles - "Vers une langue inconnue", Ed : Galgal, 2007-2013, Page créée le 17 septembre 2005

 

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[Pour dissocier la lumière de l'autorité, il faut protéger l'ombre et le secret]

Autres renvois :
   

Les Lumières

   
   
                 
                       

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Dans la plupart des cultures, la lumière évoque la source, l'origine, le commencement ou dieu lui-même. C'est le cas dans les langues indo-européennes et aussi chez les grands philosophes comme Platon et Heidegger. La lumière, voilée, ne se révèle que par éclaircies, mais quand elle se révèle, elle est associée à la vérité, à l'idéal et à la conscience. La tradition occidentale associe au couple lumière/obscurité ou jour/nuit, d'autres couples du même genre : connu / inconnu, bien / mal, etc.... Le clair-obscur en peinture évoque ces dualités. On peut aussi opposer le cinéma des salles obscures à la clarté de la peinture.

Les impressionnistes n'ont pas fondamentalement rompu avec cette approche. Ils voyaient en la lumière un stimuli, une perception et ont inventé toute une technique pour la représenter. Ils ont curieusement conduit dans l'histoire de l'art à un résultat inverse : la faculté d'abstraction.

A présent les choses bougent. Certaines lumières se soustraient à toute opposition : par exemple celle qui provient des objets, des écrans ou d'un lieu indéfini comme dans la peinture de Rothko. La lumière ne se soumet plus à une dialectique du clair et du sombre, mais entre dans un procès démanation, de brisure, de restance et de restauration.

Il faut apprendre à regarder dans le noir, à compter avec ce qui est à l'abri de la lumière.

 

 

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Propositions

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La perspective suppose la vision en première personne d'un sujet qui revendique comme sienne une rationalité par laquelle la lumière naturelle est convertie en idéalité

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A la source de la vérité (aletheia, unverborgenheit), se tient, entre éclaircie et réserve, un combat originel

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Dans le clair-obscur, la lumière et l'ombre se succèdent comme symboles du connu et de l'inconnu, du bien et du mal

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Tout ce qui compte est à l'abri de la lumière

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Créer, c'est regarder dans le noir

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Si au cinéma notre moi disparaît dans l'obscurité de la salle, c'est la peinture qui le ramènera à la lumière

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Les impressionnistes ont vu et conçu les choses comme des stimuli et des symptômes de la lumière

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Dans les années 1860, les impressionnistes inventent une technique axée sur les effets de lumière : petites touches fragmentées, couleurs enchevêtrées, exécution rapide sur le motif

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Monet voulait représenter la lumière naturelle, mais il a abouti à un principe qui réside dans l'essence même de l'art : la faculté d'abstraction

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Une lumière qui émane de la toile même semble venir d'un lieu inconnu - inconnaissable

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Dieu, en son étymologie latine, est la lumière du jour (dies)

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L'émanation du langage concorde avec celle de la lumière dans les sefirot, du principe ineffable (keter) à la parole intelligible (malkhout)

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Un Rechimou, résidu de lumière divine, reste dans l'espace dont dieu s'est retiré

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Le tiqoun est la restauration des lumières divines jusqu'à l'unification du nom de Dieu et la fin de l'exil

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Il n'y a pas d'oreiller plus doux qu'une claire conscience

 


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