C'est un grand blond de type nordique, pâle et souriant, grand, rude, le visage émacié. Il attire la confiance mais laisse le plus souvent l'interlocuteur désemparé, car sa conversation prend la forme de devinettes et d'énigmes qu'il laisse sans solutions. Après avoir lâché ses phrases bizarres, il regarde son interlocuteur droit dans les yeux, sans montrer aucune expression, avec toutes les apparences d'un calme et d'un contrôle absolus.

Professionnellement, il est préhistorien, c'est-à-dire que la société le paye pour collecter les traces de ces êtres qui ont précédé l'histoire. Sa spécialité est l'homme de Néanderthal, créature fascinante qui fut, prétend Roland, notre contemporain, le spectateur privilégié de l'émergence de l'homo sapiens.

La personnalité de Roland ne facilite certainement pas les contacts. Il est distrait, distant, lointain. Certains Galgaliens comme Charles Marzem lui reprochent de manipuler les gens. Mais Roland n'est pas un calculateur, c'est un homme introverti qui comprend difficilement que les autres ne suivent pas son mode de pensée.

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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