Derrida
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Auguste Dubrard                     Auguste Dubrard
Sources (*) : Le lieu de l'Orloeuvre               Le lieu de l'Orloeuvre
Auguste Dubrard - "Fragiles édifices", Ed : Galgal, 2007, Page créée par le scripteur le 6 juillet 2001

 

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[Auguste Dubrard]

   
   
   
                 
                       

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(Auguste : Je suis tellement habitué à cette double vie que je finis par me demander si ça ne recouvrirait pas une double personnalité plus profonde et plus enfouie. Ce n'est pas parce qu'on est psychiatre qu'on se connaît soi-même. Après tout des artistes, comme Louis Soutter, ont vécu toute leur vie sur un double registre. Est-ce qu'ils en souffraient? Je n'en suis pas si sûr. Ils souffraient des difficultés réelles du monde, mais ils devaient trouver une certaine jouissance dans leur duplicité).

- Ouzza : Psychiatre et professeur de droit, Auguste un homme brillant. On dit qu'il a été surdoué dans sa jeunesse (le bac à 16 ans, les études médicales achevées à l'âge de 24 ans). Il lui arrive encore d'exercer la psychiatrie à titre privé, mais c'est de plus en plus rare. Son véritable métier est l'expertise. Accrédité auprès des tribunaux, conseiller de grands avocats, de scientifiques ou même de policiers, il distribue généreusement sa science à qui veut bien l'entendre ou le payer. C'est ainsi qu'il a été, entre autres, conseiller d'Habib Djirouh dans son enquête sur l'assassinat d'Albert Egakis ou qu'il a rassuré le Cercle en multipliant les propos déculpabilisants lors d'événements douloureux comme le suicide d'Alek. Mais à cette occasion personne ne l'a cru, car ce suicide reste une plaie ouverte qu'aucune justification soit-disant scientifique ne peut cicatriser.

(Auguste : Ne croyez pas que ma double personnalité soit en rapport avec ma double qualification. Ça n'a strictement rien à voir. Dans ma fonction de psychiatre ou d'expert je vise surtout l'efficacité : il faut qu'on m'entende, il faut qu'on me croie. Chaque fois que j'arrive devant un tribunal, je me bats comme si ma survie même était en question. Plus l'adversaire semble avoir raison, et plus j'ai envie de le démolir. Mais dès que j'arrive au Cercle les règles du jeu semblent avoir totalement changé. Je deviens un type modeste, presque peureux, timide devant l'autre, et cette posture-là me fait un bien fou. C'est pourquoi je reviens toujours, c'est pourquoi j'en redemande).

- Ingfrid : C'est une crise d'une de ses patientes, Louise, qui a mis Auguste sur une autre route. C'était un professeur sûr de lui et plutôt lâche, capable de la plus grande mauvaise foi quand il était pris en défaut de savoir. Louise l'a bouleversé de manière à la fois inattendue et nécessaire, le genre d'événement dont on peut dire, a posteriori, qu'il ne pouvait qu'arriver. Je suppose qu'Auguste était d'une façon ou d'une autre prédestiné à vivre ainsi, sur un double registre. Sinon, ça n'aurait pas pu durer si longtemps.

 

 

 

 

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[Le droit positif dissimule sous son bricolage un principe informulable, qui remplace aujourd'hui le divin et le transcendant]

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[Aujourd'hui, plus personne ne commande, mais nous croulons sous les impératifs]

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[Toute profération peut être entendue comme un commandement]

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[(CinéAnalyse) : En disant : "il faut que je te porte" (dans l'être]

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Le structuralisme est la prise au sérieux du savoir comme cause

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Le droit est le champ dans lequel tout le langage tend à prendre une valeur performative

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La conscience intentionnelle n'est pas indivisible; elle est structurée a priori par l'itération, qui y introduit une brisure essentielle

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Plus on affranchit le désir, plus la normativité revient sous une forme violente et paroxystique

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Le devoir est la nécessité d'agir conformément au principe d'autonomie de la volonté

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La loi de la loi, c'est qu'elle doit être sans histoire, sans genèse, sans origine, sans dérivation possible, elle ne doit donner lieu à aucun récit

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Fragiles édifices (Auguste Dubrard, 2007) [FGED]

 


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