Derrida
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TABLE des MATIERES :

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Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
L'oeuvre derridienne e(s)t ce qu'elle cite                     L'oeuvre derridienne e(s)t ce qu'elle cite
Sources (*) : L'archi - oeuvre               L'archi - oeuvre
Pierre Delain - "Pour une œuvrance à venir", Ed : Guilgal, 2011-2017, Page créée le 27 février 2011

[Une oeuvre est une chambre d'échos, hantée par les citations qui la contaminent et qu'elle contamine à son tour]

   
   
   
                 
                       

A toutes les époques, les oeuvres ont été remplies de citations. Que fait-on lorsqu'on cite un écrit, une figure, une composition ou même un style? On introduit dans le corps de l'oeuvre, qui peut être une image, un objet, un film, etc., des éléments venus d'ailleurs. Ces germes pourront se développer, travailler le texte, le contaminer, l'empoisonner ou l'enrichir. Ce ne sont pas des éléments secondaires, superficiels, mais le corps même de l'oeuvre. Derrida multiplie les formulations autour de cette thématique. Dès le commencement, dit-il, le texte est citation. S'Il n'y a pas de hors-texte, ce qui vient du dehors est déjà en-dedans, ce qui se distingue de l'oeuvre est déjà dans l'oeuvre.

Il a tout fait pour que son oeuvre ne soit pas seulement un exemple, un "cas" de mise en oeuvre de processus citationnel, mais aussi le paradigme même de ce mécanisme, une extraordinaire accumulation de toutes les catégories de renvois. Chez lui, la pratique citationnelle ne se distingue ni de la pensée, ni de la "théorie", pour autant qu'on puisse qualifier de "théoriques" ses nombreux commentaires sur ce thème.

 

1. Une théorie de la citation?

cf : [Derrida, renvois et citations].

 

2. La pratique citationnelle de Jacques Derrida.

cf : [La pratique citationnelle de Jacques Derrida est diverse et hétérogène : de la plus classique à la plus contaminatrice / disséminatrice].

3. Une chambre d'échos.

On peut reprendre certains exemples de cette pratique à partir d'un mot qui est aussi un nom : Echo.

 

a. Béliers.

Jacques Derrida a choisi ce mot, "Béliers", comme titre de son texte qui porte sur le poème de Paul Cela, Grosse, glühende Wölbung. Ce choix n'est pas neutre. Il relativise une tendance à s'intéresser uniquement au dernier vers du poème.

cf : L'oeuvre du poète est une chambre d'échos : le poème réinvente ce dont il hérite, il bénit et dissémine ses semences.

 

b. Pregnances.

cf : Prégnances - Lavis de Colette Deblé. Peintures (Jacques Derrida, 1993) [Pregnances].

cf : En les signant de son nom, Echo réussit à transformer des fragments de phrases de Narcisse en paroles nouvelles qu'elle invente.

Jacques Derrida prend pour paradigme de cette logique le travail de Colette Deblé. En citant picturalement des figures féminines léguées par la tradition

- Narcisse : "N'y a-t-il pas ici quelqu'un?"

- Echo : "Si, quelqu'un!"

Echo n'a le droit de répéter que la fin de la phrase de l'autre, mais en la répétant, elle l'interprète, elle invente quelque chose de nouveau. Elle fait oeuvre à son tour. Ce faisant, elle se montre supérieure à Narcisse, qui est incapable de se séparer de sa propre image comme de sa propre voix.

Les citations visuelles de Colette Deblé (formes, postures, mises en scène, silhouettes) sont des naissances, des engendrements.

 

c. De l'écho à l'annonce.

cf : La structure testamentaire de l'archi-amitié annonce la possibilité d'une autre justice, d'une autre politique.

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En se laissant envahir et déborder par ces citations qu'elle ne laisse pas intactes, l'oeuvre se sépare du modèle. C'est chaque fois une irruption, un moment unique, qui peut sembler incompréhensible ou incohérent au spectateur ou à l'auditeur.

 

 

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Propositions

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[L'oeuvre brouille les conventions qui rendent possible la réitération de la marque]

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L'oeuvre du poète est une chambre d'échos : le poème réinvente ce dont il hérite, il bénit et dissémine ses semences

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Dans une "autre logique" de la citation, le fragment répété invente, il fait oeuvre à son tour - comme Echo répétant Narcisse

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[(CinéAnalyse) : En laissant oeuvrer la trace]

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[La pratique citationnelle de Jacques Derrida est diverse et hétérogène : de la plus classique à la plus contaminatrice / disséminatrice]

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[La restance est la loi de l'oeuvre]

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[Et il faut faire avec les spectres, les accueillir, les laisser parler, les conjurer, les exorciser, les chasser]

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