Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, l'autre                     Derrida, l'autre
Sources (*) : Derrida, l'art, l'oeuvre               Derrida, l'art, l'oeuvre
Jacques Derrida - "Mémoires d'aveugle, L'autoportrait et autres ruines", Ed : RMN, 1990, p74

 

Autoportrait - L'homme blesse (Gustave Courbet, 1844) -

Valoriser l'hétérogène

L'autre du portrait reste irréductible, il résiste à toute intériorisation, subjectivation, idéalisation

Valoriser l'hétérogène
   
   
   
Derrida, l'indéconstructible Derrida, l'indéconstructible
Le portrait, l'absent               Le portrait, l'absent  
                       

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Le dessinateur qui fait son autoportrait tente de se saisir. Mais il ne saisit que sa propre ruine, son spectre. Son autoportrait est un hétéro-portrait. Entre lui (le spectacle) et lui (le spectateur), il y a dissymétrie (et même plus, car l'auteur ou le signataire ne sont ni l'un ni l'autre). Il se dessine lui-même comme autre. Cet autre, insaisissable au présent, n'est qu'un acte de mémoire, il disparaît. Il se décompose. Il s'éclipse au point de la tache aveugle du dessinateur. C'est pourquoi il y a toujours une mélancolie, un deuil dans l'autoportrait. Ce visage ne peut pas se regarder en face, et même, il fait peur. Alors que fait le dessinateur? Il masque l'aveuglement : il affuble le visage de lunettes (supposées suppléer à la défaillance du regard), il lui ferme les yeux, il perturbe le regard (un oeil fixe, l'autre dans l'ombre), il ajoute des éléments anecdotiques (un chapeau), des instruments (longues vues, jumelles). Qu'est-ce qui n'est pas dissimulable? Les yeux nus, la mort (p84), la pétrification. Il y a toujours une Méduse dans un autoportrait.

Autoportrait, dit aussi L'homme blessé ou le Moribond (Gustave Courbet, 1844-54).

 

 

On trouvera ici une analyse plus détaillée de ce tableau.

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Derrida évoque ici (sans le nommer) ce qu'il appelle par ailleurs le tout-autre. Pure objectivité, il nous affecte par la beauté; impossible à arraisonner, son énergie se déploie dans l'objet d'art. Il hante l'autoportrait - à vouloir se représenter, le peintre ou le dessinateur se retrouve avec effroi devant une image toute-autre; et nous-mêmes, n'ayant d'autre trace du signataire, ressentons l'énigme d'une présence impossible.

 


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