Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, l'animal                     Derrida, l'animal
Sources (*) : Derrida / Lacan, cousinages               Derrida / Lacan, cousinages
Jacques Derrida - "Séminaire 2001-02 "La bête et le souverain" Volume 1", Ed : Galilée, 2008, pp165-168

 

Cheval bleu II (Franz Marc, 1911) -

Derrida, marque, re - marque, itérabilité

Les distinctions code/langage ou réaction/réponse ne valent que pour légitimer la frontière animal/humain, qui dénie l'itérabilité ou l'automaticité incluse dans toute réponse

Derrida, marque, re - marque, itérabilité
   
   
   
               
                       

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En 1936, dans son Stade du miroir, Lacan reconnaît que, pour l'animal, la sexualisation peut passer par le miroir. Mais (toujours selon Lacan) l'animal reste confiné dans cette fonction imaginaire. Il n'accède ni au symbolique, ni à la loi, ni à l'inconscient. En distinguant l'instinct (animal) de la pulsion (humaine) [déjà impliquée dans le langage], en séparant la grégarité animale de la socialité humaine, Lacan s'inscrit dans la tradition biblico-prométhéenne du propre de l'homme. La fixité du déterminisme animal s'oppose à la mobilité humaine liée à son défaut originaire : la prématuration biologique qui introduit chez lui le manque. L'animal ne peut que réagir à des stimuli selon un code; il ne peut pas répondre à des questions. Son système sémiotique, composé de messages programmés, n'est pas comparable à une langue humaine fondée sur la parole.

Dans sa lecture critique des développements lacaniens qui selon lui ne différent en rien de la thèse cartésienne de l'animal-machine, Derrida n'attribue pas à l'animal une capacité de réponse. S'il conteste la frontière entre l'homme et l'animal, c'est en affirmant que l'homme est, lui aussi, câblé. Dans l'un et l'autre cas, les signes prennent leur valeur de leur relation des uns aux autres. Derrida appelle itérabilité de la marque cette fonction dépourvue de toute intentionnalité. Chez les hommes aussi, la réaction et la réponse ne sont pas séparables, il y a de la répétition, de l'automaticité. Cette thèse, plutôt inquiétante pour les humanistes, conduit à s'interroger sur les concepts de responsabilité, souveraineté, décision, éthique, etc...

 

 

Derrida ne nie pas la différence entre ce qu'on appelle un humain et ce qu'on appelle un animal, mais il conteste qu'on puisse tracer une ligne indivisible entre l'homme en général et l'animal en général.

 


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