Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Mystère de l'Incarnation                     Mystère de l'Incarnation
Sources (*) : Platon, la khôra               Platon, la khôra
Georges Didi-Huberman - "Fra Angelico, Dissemblance et figuration", Ed : Flammarion, 1995, p300

 

Le jardin de l'Annonciation du corridor San Marco (Fra Angelico, 1442-43) -

La Vierge, lieu du mystère

Le jardin de l'Annonciation est le réceptacle (Khôra) des figures du mystère de l'Incarnation : il est la Vierge, le lieu de mémoire et virtuellement le Christ en tant que fleur

La Vierge, lieu du mystère
   
   
   
                 
                       

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Comment distinguer un objet de la place qu'il occupe, de son lieu? Selon Platon, les sensations de la réalité ne suffisent pas. Il faut un raisonnement hybride, de l'ordre du rêve, un troisième genre d'être qui s'ajoute aux idées et aux formes : ce qu'il appelle la khôra, réceptacle et nourrice des figures et des formes, mais qui n'est lui-même ni forme ni figure. La khôra est le lieu du commencement, de la germination des figures. C'est un porte-empreinte, selon un modèle indiciel.

Albert le Grand (qui a vécu vers 1200-1280) reprendra ce thème avec son concept d'hypostase, qui organise la théologie chrétienne de l'Incarnation. Ici le jardin est un espace d'histoire, un lieu du mystère et de remémoration, solennel et rare. C'est le jardin de la maison de la Vierge dans la grande Annonciation de San Marco, celui du Paradis, celui de la naissance et aussi de l'agonie et de la résurrection de Jésus-Christ. C'est un lieu de transit entre figures, entre associations, où les images prolifèrent. Fermé par une palissade, il laisse passer l'ange. Il est le lieu d'entrée du Verbe, là où il prend une apparence matérielle ou charnelle comme dans Le Cantique des Cantiques. C'est le Jardin des jardins dont les petites fleurs rouges et blanches sont comme les joues de Marie : elles engendrent le Christ-fleur, blanc comme le Verbe et rouge comme les petites taches de peinture, supposées être des fleurs, qui sont ses stigmates sanguinolentes.

 

 

 


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