Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

 
   
Paul Celan                     Paul Celan
Sources (*) :                
Paul Celan - "Le Méridien & autres proses", Ed : Seuil, 2002,

Le Méridien & autres proses (Paul Celan, 2002) [MAP]

   
   
   
                 
                       

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Table

Edition bilingue, traduite de l'allemand et annotée par Jean Launay.

 

p7 : Avant-propos

p13 : Edgar Jené et le rêve du rêve

p25 : Contre-jour

p31 : Réponse à une enquête de la librairie Flinker, Paris (1958)

p33 : Dialogue dans la montagne

p41 : Réponse à une enquête de la librairie Flinker, Paris (1961)

p43 : Lettre à Hans Beder

p47 : La vérité, les grenouilles, les écrivains et les cigognes

p49 : Réponse à une enquête du Spiegel

p51 : "La poésie ne s'impose plus, elle s'expose"

p55 : Allocution prononcée lors de la réception du prix de littérature de la Ville libre hanséatique de Brême

p59 : Le Méridien. Discours prononcé à l'occasion de la remise du prix Georg Büchner à Darmstadt, le 22 octobre 1960

p85 : Allocution prononcée devant l'Association des écrivains hébraïques

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

[Paul Celan appelle "méridien" ce trajet du poème, ce chemin impossible qui, en revenant sur soi, mène à la rencontre]

[Le nouveau dans les poèmes qu'on écrit aujourd'hui, c'est peut-être la tentative de garder en mémoire telle date depuis laquelle on écrit]

[Seul, en chemin, le poème se tient dans le secret de la rencontre - un chemin impossible, le chemin de l'impossible]

[Avec le Juif va son nom, l'imprononçable]

L'art, c'est un problème, un problème qui peut changer de forme, qui a la vie dure et longue

Il y a toujours, quand on parle d'art, quelqu'un qui est là, entend, regarde, n'écoute pas vraiment et ne sait pas de quoi on a parlé (un "je" qui s'en va, dégage)

Il s'agit avec l'art, cette marionnette, de sortir hors de l'humain, de se transporter dans un domaine qui tourne vers l'humain sa face étrange

Là où n'arrivent que du "mortel" et du "pour rien", la poésie recueille l'infini, mais ce poème dont parle Paul Celan - le poème absolu -, il ne peut pas y en avoir

Le poème parle en son nom propre, le plus propre, mais toujours depuis l'espérance de parler au nom de l'Étranger, au nom d'un Autre et, qui sait?, d'un tout Autre

Aujourd'hui, le poème montre une forte propension à se taire : marchant sur la tête, sous un ciel en abîme, il se tient au bord de lui-même

Tout le chemin de la poésie - l'art y compris - n'aura été parcouru que par la courte durée d'un unique moment : tournant (ou renverse) du souffle (Atemwende)

Va avec l'art dans l'étroit passage qui est le plus proprement tien. Et dégage-toi

La pierre, le bâton, la langue et la bouche parlent, avec qui? Personne, ils ne parlent pour personne

Le Juif, que possède-t-il qui soit vraiment à lui, qu'il n'ait emprunté, reçu en prêt et non restitué?

Quand le Juif s'en va, il rencontre un autre Juif et lui dit : "Entends-tu? Je suis là, je suis ici, je suis venu, moi et aucun autre"

Moi le Juif, ici, sur le chemin où je n'ai pas ma place, je suis en route vers moi, là-haut, sous des étoiles et des plis qui ne sont pas pour moi

Le Méridien & autres proses (Paul Celan, 2002) [MAP]

 


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Sources
CelanParcours

B2.002

YYA.2002.Celan.Paul

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