Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Hypermoderne : le moderne au carré                     Hypermoderne : le moderne au carré
Sources (*) : Surenchères de l'hypercinéma               Surenchères de l'hypercinéma
Gilles Lipovetsky - "L'écran global, Culture-médias et cinéma à l'âge hypermoderne, avec Jean Serroy", Ed : Seuil, 2007, pp16-22

 

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Chaque art moderniste se veut pur

L'histoire du cinéma est marquée par quatre moments de la modernité : primaire, classique, moderniste et hypermoderne

Chaque art moderniste se veut pur
   
   
   
                 
                       

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- la modernité primitive est celle du cinéma muet. Entre le spectacle forain et le théatre, il cherche sa voie : style mélodramatique, décors et maquillages outranciers, mimiques hypertrophiées pour compenser l'absence de parole, naissance des stars. Avec les chefs d'oeuvre de l'expressionnisme (Griffith, Murnau, Lang), il fait son entrée dans la modernité de l'art.

- la modernité classique (1930-60) est l'âge d'or des studios. Devenu loisir populaire, il s'invente une grammaire. Les techniques évoluent: couileur et cinémascope. Dans l'usine à rêves qui se met en place, la réalité est idéalisée. C'est le cinéma des scénarios, des normes thématiques, morales et esthétiques, des têtes d'affiches (ciné-idolâtrie). Un système narratif transparent et continu requiert la participation immédiate du spectateur. L'intrigue est vraisemblable, le récit semble se raconter lui-même. Sous un point de vue unique et omniscient, tout est organisé vers le dénouement final. Le metteur en scène s'efface devant la machine de production des studios.

- le modernisme émancipateur commence dans les années 60. Jean Renoir tourne en extérieur, Orson Welles bouleverse les structures narratives. On se libère de la dictature du scénario, on filme dans la rue, on brise les normes du montage, on se passe de vedettes, on met en valeur les icônes de l'esprit rebelle (James Dean, Marlon Brando, Brigitte Bardot, Marilyn), on fouille les méandres de l'intime, les drames du corps et du sexe. C'est l'ère de la cinéphilie. Dans les années 70, Hollywood s'empare de cette liberté et la met au service du spectaculaire.

 

 

- nous sommes à présent dans l'hypermoderne. Le cinéma classique tend à disparaître. Ce n'est pas la fin du cinéma, comme certains le croient, mais l'émergence d'une nouvelle galaxie. Toutes les dimensions de l'univers cinématographiques sont bouleversées de fond en comble sous l'égide de l'écran global par lequel passe toute la communication. Le cinéma doit trouver une nouvelle spécificité. C'est l'ère de la cinémania.

 


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