Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
CinéAnalyse : la question du salut                     CinéAnalyse : la question du salut
Sources (*) : Le cinéloft du Quai               Le cinéloft du Quai
Shanda Lossleev - "Un salut en ce monde", Ed : Galgal, 2007-2012, Page créée le 23 août 2007

[(CinéAnalyse) : En posant, sans préjugé aucun, la question du salut]

Autres renvois :
   

Réparation

   

Messie, messianisme

   

Derrida, eschatologie, messianique

                 
                       

1. Les mythologies du salut, aujourd'hui.

A ses débuts, la modernité se croyait du côté du bien. En lui faisant rencontrer le mal radical, le 20ème siècle l'a radicalement et définitivement déniaisée. Comment songer au salut quand une machinerie monstrueuse se met sur votre chemin, manipule le monde et vous manipule vous-mêmes sans aucune résistance possible? On pourrait craindre une fin du monde à la Lars von Trier (Melancholia) ou plus prosaïquement la fin désespérée d'un monde vidé de tout contenu (à la Kervern et Delépine). Dans les deux cas (comme dans celui d'un Truman Capote qui s'était voulu justicier), le salut est impossible, et même inimaginable. On ne peut résister ni à un phénomène cosmique, ni à un phénomène culturel massif qui annihile toute puissance salvatrice, y compris celle de l'art. On se rappelle Barbarella qui proposait le salut par la mise en commun du plaisir comme bien public. C'est une solution amusante, mais peu praticable. La mythologie contemporaine véhiculée par le cinéma essaye d'autres combinaisons. Et si, par exemple, le père sauvait le fils ou prenait sa place, ou si le fils sauvait le père? Pour se rassurer, on ne résoud rien, mais on s'arrange pour que la question reste posée.

 

2. La grâce.

Comment se confronter à la question du mal sans en prolonger indéfiniment les effets, par l'échange, la dette ou la vengeance? Derrida fait revenir un vieux mot, la grâce. L'oeuvre n'est ni l'effet, ni la conséquence de l'acte initial, elle laisse venir un arrêt, un saut. On ne peut pas programmer le salut, aucune économie ne peut le garantir.

 

 

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Propositions

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L'oeuvre promet la rédemption; elle accomplit son oeuvre d'oeuvre par grâce, quasi machinalement, sans travail de l'auteur ni assistance vivante du signataire

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Le mythe de la puissance salvatrice de l'art a été anéanti par l'histoire

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Je sauve mon fils pour qu'il me reconnaisse

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Je prends la place de mon fils pour me sauver moi-même

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"Je sauve mon père pour qu'il me reconnaisse"

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L'impardonnable ne peut être ni puni, ni pardonné; il transcende le domaine des affaires humaines

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Notre époque ne peut imaginer d'autre salut que le plaisir comme bien public (Barbarella, film de Roger Vadim, 1968)

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Truman Capote prétendait sauver les tueurs; il n'a même pas réussi à se sauver lui-même (film de Bennett Miller, 2005)

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