Derrida
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Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, le cadre                     Derrida, le cadre
Sources (*) : Orlolivre : comment ne pas se parergonaliser ?               Orlolivre : comment ne pas se parergonaliser ?
Jacques Derrida - "La vérité en peinture", Ed : Flammarion, 1978, p91 La pensée derridienne : ce qui s'en restitue

[Derrida, le cadre : il soutient et contient toujours ce qui, de soi-même, s'effondre]

La pensée derridienne : ce qui s'en restitue Autres renvois :
   

Derrida, le parergon

   
   
Derrida, limitrophie, limite et arrêt Derrida, limitrophie, limite et arrêt
Derrida, le parergon               Derrida, le parergon    
                       

1. Le cadre est double.

Le cadre d'un tableau n'est pas nécessairement rectangulaire, il n'est même pas nécessairement un angle. Il peut être suppléé par n'importe quelle prothèse qui le fait tenir debout. S'il soutient, s'il contient, c'est parce que sans lui quelque chose ne tiendrait pas. Il a la même fonction que la logique analytique de Kant (les catégories, les concepts de la raison pure) par rapport au jugement esthétique : fournir un système d'oppositions (du genre haut/bas, gauche/droite) qui serve de béquilles à un champ (l'esthétique) supposé ne pas tenir debout par lui-même.

Le cadre est double. D'une part il préside à la logique du signe. A la façon d'un titre, il limite, il est un bord, un commandement. Mais il est aussi un passe-partout qui maintient l'écart. Il vient en plus, il supplémente. Comme la quatrième surface qui, dans l'interprétation que Derrida donne des Nombres de Philippe Sollers, s'ajoute aux trois côtés de la scène représentative, il engendre des divisions.

 

2. Ce qui "fait oeuvre" est indissociable du jeu du cadrage.

cf : Ce qui fait oeuvre est une perturbation dans le système normal de la référence, en rapport avec les limites et le jeu du cadrage.

cf : Pour qu'une oeuvre littéraire surgisse comme telle, il faut que le texte, qui comparaît lui-même devant la loi d'un autre texte, ait le pouvoir de faire la loi.

Comme le personnage de la parabole kafkaïenne, chaque texte, même composé des mêmes mots, s'arrête différemment devant la loi. Et peut-être toute l'oeuvre derridienne, en se projetant systématiquement en abyme, s'arrête-t-elle elle aussi, par une perturbation des limites ou un jeu performatif absolument singulier sur le cadrage, devant la loi.

 

3. Faire son deuil du cadre.

L'oeuvre oblige à faire son deuil d'une perspective, un classement, un enveloppement, invite à un idiome, un autre espace (qui n'est plus d'encadrement, mais de dissémination). Son bord est instable, divisible, traversé par une force qui subvertit toute séparation nette entre l'oeuvre et la vie. Par structure, les effets d'encadrement ébranlent toute totalisation.

 

 

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Propositions

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[Derrida, le parergon : ce qu'il faut pour donner lieu à l'oeuvre (ergon) et se protéger de son énergie (energeia)]

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Pour qu'une oeuvre littéraire surgisse comme telle, il faut que le texte, qui comparaît lui-même devant la loi d'un autre texte, ait le pouvoir de faire la loi

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Ce qui fait oeuvre est une perturbation dans le système "normal" de la référence, en rapport avec le jeu du cadrage et la logique paradoxale des limites

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L'oeuvre d'un auteur (son corpus) et sa vie (son corps) sont traversées par la force et la dynamique d'un bord - qui n'est jamais indivisible

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En espaçant le cadre, le passe-partout laisse paraître l'oeuvre

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En encadrant les pouvoirs de l'être, la quatrième surface de la scène représentative les divise et sépare l'Occident de lui-même

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La structure des effets d'encadrement est telle qu'aucune totalisation de la bordure ne peut s'en produire

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La perspective de l'espace de dissémination ne se laisse ni classer, ni cadrer

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Comme dans "La fausse monnaie" de Baudelaire, un titre engendre, quasiment à l'infini, des divisions et des déhiscences

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L'idiome ouvre tout système à son dehors : il parasite la langue, il divise l'unité du trait qui prétend le border

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Pour construire la scène du signifiant et du signifié, la logique du signe doit exclure le problème du cadre, de la signature et du parergon

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Un titre borde et cadre un texte : sa voix commande de haut, elle assourdit et suspend

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