Derrida
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CinéAnalyse : tu dois mourir vivant                     CinéAnalyse : tu dois mourir vivant
Sources (*) : Le cinéloft du Quai               Le cinéloft du Quai
Martine Mardolle - "Louanges du vécu", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 29 mars 2020

 

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"La vie la mort" : graphies d'alliance

[(CinéAnalyse) : Il s'agit, quand le monde s'en va, de mourir vivant]

"La vie la mort" : graphies d'alliance
   
   
   
Orlolivre : te porter, toi, dans ce monde sans monde Orlolivre : te porter, toi, dans ce monde sans monde
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1966.

- Fahrenheit 451 (François Truffaut).

1969.

- L'Arrangement (Elia Kazan).

1986.

- Stardust Memories (Woody Allen).

1989.

- Le syndrome asthénique (Kira Mouratova).

1995.

- Sur la route de Madison (Clint Eastwood).

2010.

- L'étrange affaire Angelica (Manoel de Oliveira).

2012.

- Fin de partie (Marcel Hanoun).

2016.

- The last of us (Elaeddine Slim).

2019.

- Camille (Boris Lojkine).

- Le Lac aux oies sauvages (Diao Yian).

 2020.

- Last Words (Jonathan Nossiter).

2022.

- Revoir Paris (Alice Winocour).

- Il Buco (Michelangelo Frammartino).

- Leonor will never die (Martika Ramirez Escobar).

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Dans le dernier séminaire de Jacques Derrida (décembre 2002 - mars 2003), deux thématiques se croisent :

- Die Welt ist fort, ich muss dich tragen, le dernier vers d'un poème de Paul Celan devenu à partir de l'été 2002 une sorte d'emblème de la pensée derridienne, une expression résumant sa démarche. L'irruption de ce vers peut être datée, située. Ce n'est pas seulement un commandement, une injonction, c'est un événement qui transforme le rapport de cette pensée et de ces textes à l'actualité.

- Mourir vivant, ce fantasme de Robin Crusoé transformé lui aussi en une sorte de double exigence paradoxale, de choix ultime, de commandement ou de "pas au-delà" qui résume des décennies de pensée sur la-vie-la-mort.

La proposition Il s'agit, quand le monde s'en va, de mourir vivant, cristallise ce croisement singulier. Mourir vivant, ce n'est ni la description d'un moment, ni l'analyse d'une réalité ou d'un phénomène, c'est un acquiescement, une déclaration, une promesse, un engagement. Dans la phrase de Celan, il est question d'un je et d'un tu. Quand le monde s'en va (le mien, le tien), je reste seul devant la responsabilité d'une vie qui ne peut se donner, se dire, qu'avec des pronoms personnels.

 

 

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Propositions

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Le syndrome asthénique (Kira Mouratova, 1990) - Affirmer son soi par destruction du propre

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Revoir Paris (Alice Winocour, 2022) - Mourir une deuxième fois, vivante, pour une autre alliance, plus porteuse d'avenir

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Camille (Boris Lojkine, 2019) - "Il faut mourir vivant", dit la photoreporter - il en résulte, pour l'autre, un film et d'autres traces

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Stardust Memories (Woody Allen, 1980) - Là où je signe, j'accepte de mourir, mais là où je ne signe pas, pour longtemps, je suis encore vivant

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L'Arrangement (Elia Kazan 1969) - Plutôt que ce qu'on m'impose, je préfère être ce que je respecte vraiment, moi-même, rien

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L'étrange affaire Angélica (Manoel de Oliveira, 2010) : l'ange vivant de la mort appelle le photographe, il lui donne accès à un monde sans deuil, ni devoir, ni dette

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Sur la route de Madison (Clint Eastwood, 1995) - Je m'adresse à mes enfants pour leur dire : même si ce n'est qu'un rêve, un fantasme, il faut acquiescer

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Leonor will never die (Martika Ramirez Escobar, 2022) - Une grand-mère pour toujours sur le point de mourir, sans franchir le pas

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Il Buco (Michelangelo Frammartino, 2022) - On peut pallier, par l'oeuvre, à la perte d'un regard unique, irremplaçable

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Fahrenheit 451 (François Truffaut, 1966) - Il faut, pour sauver les livres, sacrifier et sa mort et sa vie, mourir pour que vive l'à-venir des livres

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Last Words (Jonathan Nossiter, 2020) - Au final, c'est le cinéma qui détient le dernier mot, car au-delà de toutes les destructions, il porte encore la promesse

 


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