Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

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Index des termes

de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
"Sans", "pas - sans", mots impensables, impossibles                     "Sans", "pas - sans", mots impensables, impossibles
Sources (*) : La pensée derridienne : ce qui s'en restitue               La pensée derridienne : ce qui s'en restitue
Jacques Derrida - "Sauf le nom (Post-Scriptum)", Ed : Galilée, 1993, pp106-7 On ne peut rien dire de Dieu, sauf le nom

["Sans" et "pas sans" sont les mots les plus difficiles à dire et à entendre, les plus impensables ou les plus impossibles]

On ne peut rien dire de Dieu, sauf le nom
   
   
   
Derrida, théologie négative Derrida, théologie négative
Derrida, le supplément               Derrida, le supplément    
Derrida, retrait, effacement                     Derrida, retrait, effacement    

1. Le lieu du sans.

Il faut, dit la théologie négative, se rendre en un lieu où il est impossible d'aller, un lieu qu'on ne peut ni présenter, ni représenter, un lieu sans aucun contenu sauf un nom, le nom de Dieu. Ce lieu, on pourrait le nommer le lieu du sans. On peut en faire l'expérience, dit Derrida, de deux façons absolument étrangères l'une à l'autre : par un récit de création à partir du rien, du vide; ou par l'expérience d'un temps plus ancien qui met à l'épreuve les limites du langage. Ces expériences renvoient à deux lieux sans rapport entre eux : "l'un est, absolument sans l'autre" (p95). Dans la thématique de la théologie négative, Jacques Derrida poursuit une discussion déjà engagée dans d'autres textes, comme La vérité en peinture (1978) (le sans de la coupure pure, où la beauté se donne comme la trace d'un "sans") ou Parages (1986).

Dans Sauf le nom (publié en 1993), il explique que les questions d'aujourd'hui, celles de la "politique", du "droit", de la "morale" (entre guillemets) ou de la démocratie à-venir, on ne peut pas les considérer sans un renvoi au "sans" de la théologie négative. Elles exigent un retrait du même, retrait impensable, impossible, difficile à dire, notamment parce qu'il est partagé entre les deux lieux mentionnés ci-dessus. On ne peut hériter de la théologie négative, accepter cette filiation aporétique, désertique, sans passage assuré, sans route frayée ou fiable, engager sa responsabilité, que là où la décision n'est pas programmée ni programmable, là où elle paraît impossible (p109).

 

2. Le X sans X.

La structure du "X sans X" est celle d'un retrait qui soustrait le même à son identité. Jacques Derrida la déploie en de nombreuses occasions. Exemples : le secret sans secret, impénétrable, de khôra; le cercle sans cercle de la marche; ce qui arrive sans arriver, etc.

 

 

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Propositions

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[La beauté se donne comme la trace d'un "sans", la pure dissémination d'un sans-but, d'un sans-pourquoi, d'un non-savoir]

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Khôra, lieu de tout site, fait raconter des histoires au sujet de ce qu'elle reçoit, mais ne devient elle-même l'objet d'aucun récit : son secret sans secret reste impénétrable

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[Du X sans X, il ne reste que le "sans" : une trace invisible et impensable de ce qui est raturé].

 


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