Derrida
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Sophie Persipeau -                     Sophie Persipeau -
Sources (*) : Le lieu de l'Orloeuvre               Le lieu de l'Orloeuvre
Sophie Persipeau - "Passages au bord du monde", Ed : Galgal, 2007, Page créée par le scripteur le 20 mai 2000

 

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[Sophie Persipeau]

   
   
   
                 
                       

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(Sophie) J'avais ce point commun avec Bertille que j'étais une enfant du quartier. L'Idve on disait, tout simplement (c'était comme ça qu'on appelait le quartier), on ne pensait pas au verlan, on était des filles droites, directes, et quand on racontait qu'on partageait les bancs de l'école, on les partageait vraiment, il n'y avait aucune exagération.

(Sophie) Ça a duré des années. D'abord à la communale puis au collège avec Aïlée. On n'était pas des petites filles modèles mais on était sages, jusqu'au moment où Bertille s'est révélée. Il n'y avait pas seulement en elle ce don de chanteuse, qui n'aurait pas suffi à lui seul à l'éloigner de nous, il y avait sa personnalité, son côté mystérieux, un peu mystique, en-dehors du monde. Après son concert, plus rien n'était pareil. On était toujours aussi unies, mais désemparées. Je crois me rappeler qu'Amalqa nous a soutenues, ou alors c'était peut-être un peu plus tard. Je l'aimais Bertille, de plus en plus, mais elle s'éloignait de moi. Il y en a d'autres qui la comprenaient mieux, comme ce Danel.

(Sophie) On s'est brouillées avec nos familles. On n'a jamais vraiment compris pourquoi, peut-être à cause de la célébrité de Bertille qui nous faisait accéder à d'autres personnes, d'autres dimensions. On s'est révoltées. Il y eu la loge chibylline, ce truc étrange. Bertille ne connaissait que Shutong et Nicu, qui n'en faisaient pas partie, mais faisaient le lien avec Lucien. C'est chez moi qu'ils se réunissaient, tous les huit. Ils ne faisaient même pas attention à moi.

 

 

 

 

Propositions (les têtes de parcours sont entre crochets)

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[Orlolivre abandonné : du deuil au "pas-au-delà"]

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La voix est l'organe du passage

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Aucune voix ne se transmet, car seule la lettre est transmissible

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La voix est le rapport entre vie, mort, discours, parole, savoir, lieu, écoute, silence, objet. Sans elle, ils disparaissent

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La voix est ce qui passe et ce qui reste

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L'arrivée de l'autre est toujours incalculable

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Nulle part le sujet n'est plus intéressé à l'Autre que par la voix

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Un peuple libre au sens de Jean-Jacques Rousseau - celui qui se tient ensemble dans l'espace d'une seule et même parole - est aussi le plus soumis à la harangue démagogique

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Interpréter, c'est prêter sa voix aux mots pour que le sens caché y révèle le sujet

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L'écriture énerve la voix

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Ce qu'on appelle liberté est l'écoute de ce qui peut arriver, et qu'il faudra juger au-delà de toute règle

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Le mystique est celui qui ne peut s'arrêter de marcher et qui, avec la certitude de ce qui lui manque, sait de chaque lieu et de chaque objet que ça n'est pas ça

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Le mot circoncis "Schibboleth" est promis à l'autre, dans son absolue dissymétrie, pour qu'il passe la porte

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A chaque usage de la voix, nous ouvrons le tombeau archaïque

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Passages au bord du monde (Sophie Persipeau, 2007) [PABDM]

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Les voix se partagent par la bouche

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Les voix se partagent par l'oreille

- Ouzza : Sophie est l'amie de Bertille, et Bertille est l'amie de Sophie. Il semble y avoir une symétrie - mais c'est une symétrie factive. Je ne veux pas dire qu'elles ne sont pas amies, bien au contraire. Elles l'ont toujours été et le sont plus que jamais. Mais il y a d'un côté Bertille, cette petite personne surprenante et géniale, insituable et incompréhensible, et d'un autre côté l'amie qui la protège. Ce serait, si on pouvait oser la comparaison, quelque chose comme Oreste et Pylade.

- Athanasia : On a toujours tendance à parler de Bertille et à oublier Sophie, son atelier qu'elle partage avec Amarante, ses installations étranges, son mutisme. Sans Bertille, son avenir était tout tracé, on pouvait déjà la voir heureuse avec mari et enfants. Si elle a renoncé à tout ça, c'est parce que Bertille lui a ouvert d'autres horizons. On ne saura jamais ce qu'il faut en penser.

- Ouzza : Aujourd'hui la chance de Sophie, c'est Stéphane. C'est son seul appui solide dans un univers devenu pour elle trop vaste.

 


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