Derrida
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Biologie, le texte du vivant                     Biologie, le texte du vivant
Sources (*) : Derrida, la vie, la survie               Derrida, la vie, la survie
Jacques Derrida - "Séminaire 1975-76 "La vie la mort"", Ed : Seuil, 2019, p125

 

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Derrida, femme, différence sexuelle

La différence des sexes, la sexualité et la mort surviennent, imprévisiblement, dans une graphique du supplément

Derrida, femme, différence sexuelle
   
   
   
Derrida, la mort Derrida, la mort
Derrida, le supplément               Derrida, le supplément  
                       

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Jacques Derrida semble suivre François Jacob quand il affirme que l'essence du vivant est l'auto-reproductibilité - à condition de ne pas en faire une finalité, une essence. Cette capacite à l'auto-reproduction n'est pas nécessairement liée à la sexualité. Les bactéries se divisent sans sexualité, les virus ne recourent pas à la sexualité pour recueillir des transferts de matériel génétique (et les cellules non plus). La sexualité est arrivée comme supplément, et si elle est devenue une fonction essentielle, une propriété interne de certains êtres vivants, ce n'est pas par nécessité. C'est une invention qui est survenue à une certaine date, et qui a été conservée. Dans ce cas le un s'est divisé en deux, il est venu en surnombre, comme une recombinaison supplémentaire, une erreur. L'hérédité est possible sans sexualité ni rapport sexuel, par simple division de soi. On peut trouver une analogie de fonction entre l'opération sexuelle et celle du virus. Que l'altérité provienne d'un dehors ou d'un autre individu n'est pas fondamentalement différent. L'important dans la reproduction sexuée est le brassage, qui exige une supplémentarité surnuméraire.

Dans cette autre logique que Derrida nomme graphique du supplément, la mort n'est pas une loi interne (p148), une essence, elle vient du dehors. La mort au sens habituel consiste à mettre dedans ce qui pour d'autres organismes est quasi-accidentel voire superflu, vient du dehors.

Waterloo Morne Plaine (Robert Sève).

 

 

Pour la bactérie, explique Jacob, la sexualité et par conséquent la mort arrivent en supplément, comme du dehors (p145). La sexualité a d'abord été un superflu dans l'histoire de l'évolution. Elle est arrivée de l'extérieur, comme un virus, puis s'est transformée en une sorte de réserve, de supplément gratuit, susceptible de se recombiner. Dans ces conditions, de quand dater l'apparition de la différence sexuelle ? N'est-elle pas déjà là, dès qu'un élément surnuméraire arrive dans une auto-affection, une auto-reproduction ? Que ce supplément soit inutile, nuisible, létal ou qu'au contraire il permette d'acquérir de nouvelles structures et d'effectuer de nouvelles fonctions, cela ne change rien au processus. Ce qui est mis en question, ce sont les concepts courants de la vie et de la mort.

 


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