Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
"Nous nous devons à la mort"                     "Nous nous devons à la mort"
Sources (*) : Derrida, la photographie               Derrida, la photographie
Jacques Derrida - "Demeure, Athènes - Photographies de Jean-François Bonhomme", Ed : Galilée, 2009, pp10-12

 

Photo 1, J-F Bonhomme -

Derrida, la mort

Chaque photo porte la mort; mises en série, chacune est le nom propre d'une autre, elle appelle les autres

Derrida, la mort
   
   
   
               
                       

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Jacques Derrida analyse les photos prises par Jean-François Bonhomme dans la ville d'Athènes sur une période de 15 ans, photos intercalées dans le livre, Demeure, Athènes. Mais on pourrait reprendre cette observation pour beaucoup d'autres séries - voire pour n'importe quelle photo (même isolée), car d'une manière ou d'une autre, toute photo entre dans au moins une série (lieu, portrait, ruine, tombe, etc.), ou tout simplement parce que chaque photo illustre et met en oeuvre d'une autre façon la phrase dont Derrida fait une sentence, un jugement, un verdict : "Nous nous devons à la mort". Et lui-même s'inscrit dans une série en choisissant, pour écrire, la forme aphoristique et sérielle (p10).

Dans la photo ci-contre, on voit une colonne, et derrière elle une série de colonnes. Toutes sont des pierres mortuaires à l'étrange forme phallique. S'il y a série, il y a séparation entre les stèles, mais aussi renvoi d'une stèle à une autre; et il y a aussi séparation entre les photos de Jean-François Bonhomme et renvoi, dans le livre, d'une photo à une autre. Aucune photo n'est seulement ce qu'elle est, chacune est la métonymie de la série : première mise en abyme que Derrida développera dans son texte.

Mais il y en a d'autres. Chaque inscription renvoie à un nom propre, un disparu qu'elle a la charge de garder, mais qu'elle perd. Elle est en deuil de son référent. Ce qu'elle montre, elle ne peut pas le montrer. Elle ne peut qu'en appeler à la série des photos.

Photo de Jean-François Bonhomme.

 

 

"Le Céramique - Allée des Tombeaux - Sépulture (n°1) : sur la peau tendue d'une érection, juste au-dessous du prépuce, une sorte de colonne phallique porte des inscriptions que je n'avais pas encore déchiffrées, à l'exception du nom propre, Apollodore. Et si c'était, cet Apollodore, l'auteur de l'Histoire des dieux? J'aurais aimé signer ces mots, j'aurais aimé être l'auteur d'une épitaphe pour l'auteur d'une histoire des dieux" (Jacques Derrida, Demeure, Athènes, p9)

 


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