Derrida
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Derrida, Freud, la psychanalyse                     Derrida, Freud, la psychanalyse
Sources (*) : Derrida, l'animal               Derrida, l'animal
Jacques Derrida - "Séminaire 2001-02 "La bête et le souverain" Volume 1", Ed : Galilée, 2008, pp160, 179

 

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Derrida / Lacan, cousinages

Entre la feinte animale et l'aptitude à "feindre la feinte" supposée exclusivement humaine par Lacan, il est impossible d'assigner une limite stable et indivisible

Derrida / Lacan, cousinages
   
   
   
Derrida, l'humain Derrida, l'humain
Derrida, limitrophie, limite et arrêt               Derrida, limitrophie, limite et arrêt  
                       

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Dans Subversion du sujet et dialectique du désir dans l'inconscient freudien, Lacan avance la thèse selon laquelle l'animal, capable seulement de réactions à des stimulis, confiné dans des comportements imaginaires (la capture spéculaire), serait incapable de feindre de feindre. Il n'accéderait donc pas au symbolique, à l'inconscient et au langage. Mais est-il vraiment possible de faire passer une ligne nette et indivisible de séparation entre réaction et réponse? Dans et par ses réponses, l'homme ne réagit-il pas lui aussi, n'est-il pas pris dans des automatismes, n'est-il pas soumis à l'itération, à la mort et au machinique?

Lacan introduit une distinction décisive entre la tromperie et la feinte. Il cite souvent une histoire juive racontée par Freud : "Pourquoi me dis-tu que tu vas à X, pour me faire croire que tu vas à Y, alors que tu vas à X?". L'animal peut feindre mais il ne peut pas mentir, car sans parole, il n'y a ni mensonge, ni vérité. Dire le vrai pour égarer l'autre, pour lui faire croire autre chose que le vrai, lui est impossible. C'est toute la différence entre le sujet du signifiant (au sens de Lacan) et le vivant capable de leurre, de parade, de séduction, mais incapable de mentir.

 

 

Si, selon Lacan, l'homme peut feindre de feindre, c'est parce qu'il est à la fois assujetti au signifiant (son défaut), et maître du signifiant (sa souveraineté), c'est parce qu'un autre lieu (le lieu de l'Autre) peut témoigner de la vérité. Mais comment prouve-t-il cette affirmation? Il ne s'appuie sur aucun savoir éthologique, aucune observation systématique. C'est pour lui un axiome, un dogme. On peut démontrer, dit Derrida, que toute feinte peut être considérée comme une feinte de feinte, et toute feinte de feinte, comme une simple feinte. La frontière entre les deux est précaire [si elle existait, elle ne pourrait reposer que sur une intentionnalité supposée].

 


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