Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
La transfiguration fait l'oeuvre                     La transfiguration fait l'oeuvre
Sources (*) : La fin de l'art, c'est la philosophie               La fin de l'art, c'est la philosophie
Arthur Danto - "L'art contemporain et la clôture de l'histoire", Ed : Seuil, 2000, p228

 

Carre blanc sur fond blanc (Malevitch, 1918) -

Le "carré monochrome" n'est ni la fin, ni le début d'une histoire de la peinture : c'est l'étendard d'un avenir ouvert

   
   
   
                 
                       

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A propos du Carré blanc sur fond blanc de Malévitch (ci-contre), qui date de 1918, se pose une question qui est revenue sur le tapis beaucoup plus tard à propos d'autres oeuvres abstraites, par exemple celles d'un autre spécialiste du Carré blanc, Robert Ryman. Est-ce un symptôme de l'épuisement de la peinture, de sa mort? Ou au contraire est-ce l'indice d'un nouveau départ, d'un autre commencement, voire d'un retour de la peinture? Depuis Petrone [et même peut-être depuis Pline], la mort de la peinture a été annoncée bien des fois, ce qui ne l'a pas empêchée de toujours retrouver sa vigueur. Malévitch a été enterré sous son tableau-icône figurant un carré noir, et pourtant lui-même y voyait un commencement, celui d'un art nouveau qui aurait permis d'initier une autre période - après la remise à zéro d'une sorte de déluge biblique. Mais en quoi aurait pu consister, sous l'angle de l'art, cette nouvelle époque? On l'imagine difficilement, car aucun récit ne permet de prévoir ce qui aurait pu s'écrire sur cette page blanche, faire suite à cette tabula rasa.

En tous cas c'est un blanc qui n'est pas vide, qui au contraire déborde de sens. La peinture monochrome ne s'épuise jamais, elle se renouvelle et en dit toujours plus - ce qui explique qu'après Malévith ou Ryman, il y ait encore eu Robert Rauschenberg, Ad Reinhardt, Richard Torcia, Yves Klein, Stephen Prina, Marcia Hafif et beaucoup d'autres... On ne s'en lasse pas, il y a toujours de nouveaux amateurs qui jouent sur le support, la peinture, le pigment, le cadre, l'intégration de divers éléments non picturaux, tout en gardant l'essence du tableau, sa blanche ingénuité monochrome.

 

 

Pour comprendre la peinture monochrome, il faut engager autre chose que des données optiques. Il faut chercher les affinités, comparer avec d'autres oeuvres, se mettre en quête de ressemblances ou de caractères non visibles, d'une réalité non-objective, comme disait Malévitch, ou même non-perceptuelle, comme le dit Marcia Hafif.

Quelles que soient les ressemblances entre les oeuvres, il faut les penser par rapport à leurs histoires individuelles.

 


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