Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, James Joyce                     Derrida, James Joyce
Sources (*) : Derrida, la Torah               Derrida, la Torah
Jacques Derrida - "Ulysse gramophone, Deux mots pour Joyce", Ed : Galilée, 1987, pp17-39

 

p258 de Finnegans Wake (James Joyce) -

Derrida, Dieu

Par ses mots écrits en plusieurs langues, James Joyce joue de la lettre inaudible comme du nom de Dieu : il déclare et déconstruit le commencement (Yahwé/he war)

Derrida, Dieu
   
   
   
Derrida, la tour de Babel Derrida, la tour de Babel
               
                       

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C'est lui-même qui le dit (pp27-29) : tout ce que Jacques Derrida a écrit depuis son Introduction à l'Origine de la géométrie (1961) et La Pharmacie de Platon, peut être lu comme une glose d'Ulysse et de Finnegans Wake. Pourquoi? Parce que le texte de Joyce (illisible, indicible, inaudible) opère comme le nom de Dieu. Pour montrer cela, il extrait deux mots, HE WAR d'un passage babélien où prolifèrent les termes à consonance bibliques. Upploud! dit Joyce. (...) Uplouderamain! (...) And shall not Babel be with Lebab? And he war. And he shall open his mouth and answer : I hear, O Ismael, how they laud is only as my loud is one (...) Uplouderamainagain! (...) Loud, hear us! Loud, graciously hear us! (...) Loud, heap miseries upon us yet entwine our arts with laughters low! (...)

Dans une seule langue, l'anglais (langue dominante), HE WAR se traduit IL GUERRE. C'est une déclaration, une déclaration de guerre jetée dans les oreilles. Mais ces deux mots contiennent aussi d'autres langues inaudibles à l'oreille. Par exemple, avec l'allemand, on peut lire : IL VRAI (wahr), IL GARDE (wahren), Il fut celui qui, disant Je, déclara la guerre, JE SUIS CELUI QUI EST, Là où c'était, il fut (le Wo es war freudien), et aussi Il fut, ou encore Il fut ce (Lui) qu'il fut, etc... Tant qu'on ne prononce pas ces deux mots, ils ont tous les sens (comme le nom de Dieu). Ecrit en lettres hébraïques, He(w)ar est l'anagramme de Yahwé, à une lettre près (le R qui devient Y), de même que Lebab est l'anagramme de Babel (et son palindrome). A Babel, Yhvh a châtié les partisans d'une langue unique. Joyce les châtie à son tour par, et Jacques Derrida aussi. Les Sémites veulent se faire un nom en construisant cette tour immense? il dispersera les noms du père, il préservera l'étranger dans la langue.

Joyce ne traduit pas les langues les unes dans les autres. Il écrit, en même temps, plusieurs langues (ce qui se dit, dans la langue derridéenne, plus d'une langue, ou encore : en suppléments). Il pille tous les auteurs. Il déconstruit les hiérarchies, fait exploser les significations. Jacques Derrida reprend cela à son compte.

 

 

 


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