Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
Biopolitique, pouvoir souverain                     Biopolitique, pouvoir souverain
Sources (*) : Giorgio Agamben               Giorgio Agamben
Giorgio Agamben - "Homo sacer I. Le pouvoir souverain et la vie nue", Ed : Seuil, 1997, p13-14

 

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Giorgio Agamben

[L'acte originaire du pouvoir souverain est la production d'un corps biopolitique]

Giorgio Agamben
   
   
   
                 
                       

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Michel Foucault a qualifié de biopolitique le pouvoir moderne, quand il affecte le corps des sujets en utilisant deux types de dispositifs :

- des techniques comme la police, la santé ou la prévention, par lesquelles l'Etat assume le souci de la vie naturelle des individus. Ces techniques "objectives" sont l'enjeu de stratégies politiques, au niveau de la société dans son ensemble.

- des technologies de soi (sexualité, savoir) par lesquelles l'individu attache son identité à un contrôle extérieur. Ici le pouvoir procède par individuation subjective.

A l'intersection de l'objectif et du subjectif, structurellement mais secrètement liés, le juridico-institutionnel et le biopolitique convergent dans le double noyau du pouvoir moderne : la vie nue et l'exception souveraine. Les deux affectent le corps, qui doit être à la fois assujetti au pouvoir souverain (faire vivre) et porteur des libertés politiques. Alors que les grecs avaient deux mots distincts pour désigner la vie nue (zoe) et la façon de vivre (bios), ces deux modalités de la vie tendent à se confondre. Cette situation ambivalente est la contradiction intime des démocraties modernes. En ce point de fuite, occulté et inaperçu par Michel Foucault, viennent s'inscrire les droits de l'homme.

 

 

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Propositions

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Jusqu'à l'âge classique, le souverain exerçait un droit de faire mourir ou de laisser vivre; désormais son pouvoir s'exerce pour faire vivre ou rejeter dans la mort

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La modernité commence quand l'espèce et l'individu deviennent, en tant que simples corps vivants, l'enjeu des stratégies politiques

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Le pouvoir sur la vie (biopolitique) est organisé selon deux pôles : les disciplines du corps et les régulations de la population

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[Est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle]

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Les grecs avaient deux mots pour la vie : zôè (le simple fait de vivre) et bios (la façon de vivre) - une distinction que la modernité tend à abandonner

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Dans la modernité, l'espace de la vie nue finit par coïncider avec l'espace politique

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L'ambivalence du corps est la force et la contradiction intime de la démocratie moderne : il est assujetti au pouvoir souverain, et aussi porteur des libertés individuelles

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Les droits de l'homme sont la figure originelle de l'inscription de la vie naturelle dans l'ordre juridico-politique de l'Etat-Nation

 


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