Derrida
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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, Artaud                     Derrida, Artaud
Sources (*) : Derrida, le subjectile               Derrida, le subjectile
Jacques Derrida - "Forcener le subjectile", Ed : Gallimard, 1986, p82

 

La maladresse sexuelle de Dieu (Artaud, 1946) -

Derrida, le parergon

Artaud doit expulser, forcener, mettre hors sens le subjectile, support parergonal de l'oeuvre, pour que l'oeuvre ait lieu

Derrida, le parergon
   
   
   
La voix d'Artaud ébranle l'art La voix d'Artaud ébranle l'art
Le "faire œuvre" ambigu d'Antonin Artaud               Le "faire œuvre" ambigu d'Antonin Artaud  
CinéAnalyse : en s'écrivant à même le subjectile                     CinéAnalyse : en s'écrivant à même le subjectile    

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Artaud affirme qu'il ne sait pas dessiner, qu'il manque de formation manuelle et technique. Mais sa maladresse tient moins à son manque d'habileté qu'à un rejet du principe même du dessin : il déclare que ses dessins ne sont pas des dessins. Ils sont volontairement bâclés, jetés sur la page pour mépriser l'idée, pour que l'oeil qui les regarde tombe. Cette prétendue maladresse n'est pas une défaillance, mais un combat contre un subjectile qui ne peut que trahir. Il désespère du dessin pour ce qu'il en attend : que son corps naisse enfin à lui-même, sans dépossession. Mais le subjectile résiste, le processus avorte, il est encore exproprié. Alors il dénonce la maladresse de dieu, il injurie celui auquel il s'adresse, il lui lance son dessin à la figure comme une interjection, il fait violence à ce suppôt, lui jette des sorts. Il l'exhibe, l'attaque, le traverse, le perfore, le bombarde comme dans Les Filles de Loth, le tableau de Lucas Van den Leyden, à même le subjectile. Dans ce support obligé, il dénonce le système normé de la culture (le parergon), il l'expulse. Par sa logomachie et ses glossolalies, il détruit le langage.

Mais ce n'est pas de la pure destruction. Il en reste quelque chose : une oeuvre. Le dessin d'Artaud survivra, il veut le montrer, le publier. S'il y incorpore le subjectile, c'est pour le présenter comme partie de l'oeuvre, comme cadre, parergon légitime avec son titre, sa signature et sa légende (dans ses lettres et cahiers, il fournit les commentaires de ses propres dessins).

Artaud en espère une correction, un sauvetage, une explication (avec dieu), quelque chose comme un salut, même s'il est voué à l'avortement. Après cette mise à l'épreuve, peut-être reviendra-t-il à l'homme, avec son souffle. Peut-être y aura-t-il (enfin) un nouveau commencement.

 

 

 


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