Derrida
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TABLE des MATIERES :

                            NIVEAUX DE SENS :

                     
                     
La peinture excède le signe                     La peinture excède le signe
Sources (*) : Je vous dois la vérité en peinture               Je vous dois la vérité en peinture
Hubert Damisch - "Huit thèses pour (ou contre?) une sémiologie de la peinture", Ed : ronéotypée, , Thèse 1

 

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Le Contemporain du Quai

[S'il y a une vérité en peinture, elle excède largement les limites d'une sémiologie]

Le Contemporain du Quai
   
   
   
Hubert Damisch Hubert Damisch
Promettre une vérité, c'est ce qui "fait oeuvre"               Promettre une vérité, c'est ce qui "fait oeuvre"    
                       

 

La question de la vérité en peinture est posée par Cézanne, qui n'y répond pas en discours, mais par les moyens spécifiques, non mimétiques, de son art. Pour lui l'objet exhibé, par exemple la pomme, a une valeur propre (non verbale). On n'y accède pas selon les règles symboliques en vigueur, mais par régression, à partir d'une perception ou d'une sensibilité dont l'iconologie ne rend pas compte.

Appartient-il au sémiologue de dire cette vérité? Il travaille dans le registre théorique. La peinture se présente à lui comme un domaine ou champ qui produit un sens spécifique. Il tient à ne pas dissocier ce champ des interrogations plus fondamentales portant sur la nécessité de l'art. On peut étudier la peinture comme système, mais il ne faut pas oublier qu'un élément n'est déclaré signe que par une interprétation. Il faut laisser au signe la possibilité de se disjoindre du système.

Si une sémiotique picturale est possible, elle se situe à un niveau de discours spécifique, celui où l'image est lisible dans son écart avec le visible.

La réduction de la peinture à un système reconduirait l'exigence de vérité qui se fait jour dans la pratique picturale à des déterminations idéologiques (par exemple le modèle optique de la vision (Brunelleschi), ou la dénotation au sens de Frege).

 

 

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Propositions

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[La peinture est une image d'un type particulier qui se caractérise par un surplus, un effet de plaisir spécifique qui la distingue de l'image courante]

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Depuis Cézanne ou Seurat, la peinture moderne s'efforce de dissocier les éléments non mimétiques de leur fonction imageante pour les exhiber dans leur valeur propre

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Comme toute discipline représentative, l'iconologie est incapable de rendre compte de la peinture considérée dans sa substance sensible ou esthétique

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Il n'est pas sûr que tous les traits, marques ou éléments lisibles dans une oeuvre puissent être qualifiés de "signes" indépendamment de l'interprétation qui les déclare tels

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On ne peut pas réduire le système "peinture" à des unités sémiotiques, mais on peut définir un niveau de discours où l'image est lisible

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On ne peut accéder au niveau sémiotique en peinture ni par le signe, ni par l'image, mais par régression dans un moment antérieur au symbolique et à la position de sujet

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Il faut penser la peinture dans l'écart entre lisible et visible, écart qui produit une plus-value - par différence avec l'image et constitution d'une textualité spécifiquement picturale

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Le projet d'étudier la peinture comme "système de signes" ne peut se révéler pertinent que si la notion de signe se laisse disjoindre de celle de système et réciproquement

 


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