Il ne manque pas de ressources face aux nombreuses catastrophes individuelles et collectives d'aujourd'hui.

Il y a les préjudices dont on ignore la nature exacte, ceux dont on a perdu la mémoire, ceux que l'on n'identifie pas au moment où on les subit. Certains sont matériels, d'autres non quantifiables.

Rien de ce que nous faisons n'est sans effet, mais mesurer la portée d'un acte n'est pas facile.

Pour l'éthique médicale (par exemple le SIDA), la réponse correspond moins à l'exigence du bien qu'à un moindre mal.

La fonction du droit est de réparer un préjudice, celle de la morale est de décrire et d'optimiser un état ou un statut.