Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, l'aporie                     Derrida, l'aporie
Sources (*) : Derrida, Heidegger               Derrida, Heidegger
Jacques Derrida - "Apories - Mourir, s'attendre aux "limites de la vérité"", Ed : Galilée, 1996, pp127-131

 

Automne II (Hugo Simberg, 1895) -

Derrida, la mort

La mort, seule impossibilité ou aporie qui puisse apparaître comme telle, n'"arrive qu'à effacer" toute délimitation anthropologique, problématique ou conceptuelle

Derrida, la mort
   
   
   
Derrida, l'impossible Derrida, l'impossible
Derrida, le deuil               Derrida, le deuil  
Derrida, limitrophie, limite et arrêt                     Derrida, limitrophie, limite et arrêt    

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En tant que jeu de langage, l'aporie se manifeste comme problème logique dans la langue. Mais s'il est question de l'existence même (la mort) alors l'aporie n'est plus réductible à une antinomie. S'attendre à la mort, c'est prendre acte de la possibilité de l'impossible (la possibilité de ma mort, qui n'arrive jamais, puisque pour un vivant seule arrive la mort de l'autre), une possibilité unique, exceptionnelle mais impraticable. Je suis mort est impossible, je ne peux pas exister une fois mort. Cette impossibilité-là n'est pas une impossibilité comme les autres, c'est l'impossibilité qui s'annonce comme telle et apparaît comme telle, comme impossible. En ce lieu de l'aporie comme telle, la vérité, et toute délimitation quelle qu'elle soit (anthropologique, problématique ou conceptuelle) atteignent leurs limites. Ce qui arrive, c'est que le comme tel lui-même s'efface (il n'y a donc même plus d'aporie comme telle). La mort ne se manifeste pas comme "mourir", mais comme principe de ruine qui menace tout discours de la délimitation - notamment celui de Heidegger. Heidegger croit avoir "résolu" la question de la mort en la posant comme pouvoir-être le plus propre du Dasein. Mais c'est un autre secret (un schibboleth) qui s'annonce chiffré : le rapport à la mort comme telle, c'est "l'anéantissement du comme tel, de la possibilité du rapport au phénomène comme tel ou au phénomène du "comme tel"" (Derrida, Apories, p131). Chaque mort est une fin du monde, il n'y a plus d'attente, c'est "l'impossibilité du "comme tel" comme telle", c'est-à-dire à la fois l'aporie comme telle et l'impossibilité de l'aporie comme telle.

 

 

"Demandons-nous ce qui arrive, ce qui se passe avec l'aporie. Faire l'épreuve ou l'expérience de l'aporie, de l'aporie comme telle, est-ce possible? S'agit-il alors de l'aporie comme telle? Du scandale venu suspendre une viabilité? Passe-t-on alors au travers? ou bien s'immobilise-t-on devant le seuil, au point où il faut rebrousser chemin ou chercher une autre voie, la voie sans méthode ou sans issue d'un Holzweg ou un tournant (Kehre) pour tourner l'aporie, autant de possibilités de l'errance?" (Derrida, Apories, p65).

[On pourrait expliquer le tournant (Kehre) de Heidegger vers un discours plus poétique, après 1930, par la nécessité de contourner l'aporie où conduit Sein und Zeit].

 


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