Derrida
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de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, Dieu                     Derrida, Dieu
Derrida, théologie négative               Derrida, théologie négative
Jacques Derrida - "in Derrida & Religion, Other Testaments", Ed : Routledge, 2005, Epoché and Faith : an interview with Jacques Derrida, p38

 

Figurine pour l'opŽra "Victoire sur le soleil" (El Lissitzky, 1923) -

Derrida, croyance, fiduciarité

Pour le croyant ou pour l'incroyant, nommer Dieu est toujours un acte de foi, une expérience qui en appelle à l'unicité, à l'absence

Derrida, croyance, fiduciarité
   
   
   
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Il y a deux façons de renvoyer au nom de Dieu : soit ce n'est qu'un nom qu'on mentionne comme tel, comme nom, comme s'il était "entre guillemets" (le nom de "Dieu") ou en italiques, soit on croit se référer à une substance, une chose nommée Dieu, et les guillemets sont inutiles. Dans le premier cas, le nom est cité mais pas utilisé (mention), dans le second cas, on se sert du mot (usage) dans sa signification courante.

Toutefois si l'on admet que la substance en question a pour particularité ou qualité de ne jamais se montrer comme telle, la distinction est fragilisée. Comment renvoyer au référent d'un nom pour lequel il n'y a pas de référent? De Dieu, on ne peut pas témoigner, on ne peut rien dire. C'est une place vide dont on peut toujours nier l'existence. En le nommant, on nomme ce qui n'a pas de nom, ce qui est innommable. C'est à la fois une mention et un usage, ou aucun des deux.

Le rapport à Dieu est singulier. Il suffit qu'on le nomme pour qu'on s'adresse à lui, pour qu'on l'appelle, sans que cela ne nécessite aucun savoir, aucune preuve visuelle. Il est possible de devenir croyant, et même mystique, sans renoncer à l'athéisme. Il y a même une réciprocité, car dès que je m'adresse à lui, lui aussi m'appelle, quoique l'appel reste vide.

Dieu est donc absent, mais tout en étant absent, il y a en lui une certaine forme de présence, sans laquelle il n'y aurait pas d'appel. Quelle présence? Celle du "Qui" que je produis en m'adressant à lui. Même l'athée, qui se dit incroyant, ne peut le nommer sans un acte de foi.

 

 

 


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Derrida
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